• Saint Bérenger


    Né près de toulouse, il devint moine bénédictin à l'abbaye de Saint-Papoul, dans le Languedoc, siège d'un évêché de 1317 à 1790, où il mourut en 1093, après avoir fait des miracles. Ordonné prêtre, il eut les charges de maître des novices, d'aumônier et de maître des travaux. Il était réputé pour sa charité et sa patience.

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  • SAINTE JEANNE-ANTIDE THOURET
    (1765-1826)



    Jeanne-Antide Thouret naquit le 27 novembre 1765, à Sancey-le-long, en Franche-Comté, au sein d'une famille très chrétienne composée de neuf enfants ; ses parents exerçaient le métier d'agriculteurs.

    Quand Jeanne a quinze ans, sa mère meurt: Jeanne-Antide sera désormais l'éducatrice de ses frères et soeurs et la ménagère dévouée qui entretiendra la maison. Bien que la famille vive dans une réelle pauvreté, la charitable jeune fille trouve le moyen de ne jamais refuser l'aumône.

    Elle a environ dix-sept ans lorsque son père lui annonce qu'un riche jeune homme l'a demandée en mariage. Sans hésiter, Jeanne répond à son père qu'elle refuserait la main d'un roi. Après cinq longues années d'attente, elle réussit enfin à vaincre les obstacles qui s'opposent à sa vocation religieuse.

    Accueillie à la maison mère des Filles de la Charité le jour de la Toussaint 1787, elle est reçue le lendemain par la supérieure générale, la vénérable Mère Dubois. Le onzième mois de son séminaire, elle revêt l'habit des Filles de la Charité et on l'envoie travailler successivement à l'hôpital de Langres, puis à Paris où elle prodigue ses soins maternels aux incurables de l'hospice.

    La Révolution était déjà amorcée. Comme la plupart de ses compagnes, tout en restant au service des malades, Soeur Thouret refuse de reconnaître le clergé schismatique. En novembre 1793, elle doit quitter Paris pour regagner son pays natal à pied, en mendiant. Sa charité qui se fait la providence des malades et des pauvres, la sauve plus d'une fois de la fureur des révolutionnaires. Durant les jours de la Terreur, sainte Jeanne-Antide Thouret se réfugie en Suisse.

    Aussitôt qu'elle peut rentrer en France, elle ouvre une école à Besançon. Son établissement connait le succès dès le premier jour. Au cours de la même année elle organise trois autres écoles dans la même ville. Ouvrière infatigable, elle dirige un dispensaire et distribue une soupe populaire. Le préfet lui confie bientôt une maison de détention.

    Sainte Jeanne-Antide Thouret donna à ses collaboratrices les Règles et le nom de : Soeurs de la Charité de Saint Vincent de Paul. Ce titre devait engendrer tôt ou tard des confusions et des conflits, aussi les filles de Monsieur Vincent en réclamèrent-elles un autre. Le cardinal Fesch décida que les nouvelles religieuses s'appelleraient : Soeurs de la Charité de Besançon. Cette communauté connut tout de suite une rapide expansion. En 1810, la mère de Napoléon Bonaparte leur ouvrit le royaume de Naples et Murat leur abandonnait l'énorme couvent hôpital de Regina Coeli. Mère Thouret alla y installer ses compagnes et ouvrit cent trente maisons en l'espace de dix ans.

    Sans le sceau divin de la souffrance, il aurait manqué quelque chose à la sainteté de la fondatrice. Profitant de son long séjour en Italie, la Sainte fit approuver son institut par le Saint-Siège, sous le nom de : Filles de la Charité sous la protection de Saint Vincent de Paul. Ce changement de nom et les modifications introduites dans les constitutions en dehors de toute entente avec le nouvel archevêque de Besançon qui lui était hostile, furent cause d'une scission entre les communautés de France et celles d'Italie.

    En effet, celles de France entendirent rester fidèles aux premières constitutions et se déclarèrent autonomes sous la supériorité de l'Ordinaire du lieu. Sainte Jeanne-Antide Thouret passa deux années dans sa patrie pour tâcher de réunir les deux obédiences de Besançon et de Naples. Non seulement elle n'y parvint aucunement, mais elle eut la douleur de rentrer à Naples, après s'être vue refuser l'entrée de la maison mère de Besançon.

    Dieu rappela à Lui sa digne servante le 24 août 1826. Cent ans après sa mort, on ramenait ses restes d'Italie dans le couvent de Besançon. Ses filles firent acte de solennelle réparation en chantant le Miserere de toute leur âme. Le 23 mai 1926, le pape déclarait Jeanne-Antide Thouret bienheureuse et le 14 janvier 1934, l'Église l'élevait sur les autels.

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  • SAINT CONSTANTIN
    (272-337)





    Né en Serbie, fils de l'empereur Constance Chlore et de sainte Hélène, il fut élevé à la cour de Dioclétien et proclamé empereur après la mort de son père, en 306.



    Combattant sous le drapeau marqué de la croix, il vainquit les Francs et les Goths, ainsi que Maxence, sous les murs de Rome. Constantin se fit chrétien, concluant ainsi la paix avec l'Eglise.

    Il proclama l'édit de Milan qui donna la liberté aux chrétiens de propager leur foi, et restitua les biens ecclésiastiques confisqués par Maxence. Il instaura le christianisme comme religion d'Etat.



    Bien qu'il ne fût baptisé que peu de temps avant sa mort, Constantin présida des conciles, tels que celui de Nicée et essaya de résoudre les conflits internes et externes de l'Eglise. Ses lois et sa politique se basaient sur les principes chrétiens. Il était un grand constructeur d'édifices chrétiens.



    Il fut considéré comme le "treizième apôtre" et vénéré comme un saint par l'Eglise d'Orient.

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