• Saint Justin
    (mort vers 165 )

    Justin est né vers 100 en Samarie. Il chercha Dieu à travers l'étude de la philosophie avant de découvrir les Evangiles, se convertit et commença à évangéliser en ouvrant une école à Rome. Il écrivit de nombreux ouvrages sur le christianisme. Il fut arrêté et décapité à Rome vers 165 pour ne pas avoir renié sa foi. Il est le patron des philosophes.


    votre commentaire
  • SAINT GRÉGOIRE VII
    Pape
    (1021-1085)

    Saint Grégoire VII, l'un des plus grands Papes que Jésus-Christ ait donnés à Son Église, fut au XIe siècle, l'homme providentiel destiné à combattre tous les grands abus de cette époque si troublée : les empiètements des empereurs d'Allemagne, la vente des dignités ecclésiastiques, la contagion des mauvaises moeurs du clergé et dans le peuple. Il fut un homme fort instruit, très vertueux, surtout un grand caractère.

    Hildebrand (tel était le nom de famille de Grégoire VII) eut pour père un charpentier de Toscane. Il était encore enfant, sans aucune connaissance des lettres, lorsque, jouant dans l'atelier de son père, il forma avec des débris de bois ces mots du Psalmiste, présage de l'autorité que plus tard il devait exercer dans le monde : Dominabitur a mare usque ad mare : "Sa domination s'étendra d'un océan à l'autre."

    Après une première éducation chrétienne, le jeune Hildebrand acheva de se former et de se préparer à la mission que Dieu lui réservait, dans le célèbre monastère de Cluny, foyer de sainteté et de science qui fournit alors tant de grands hommes.

    Le courage avec lequel, simple moine, il osa dire au Pape Léon IX que son élection n'était pas canonique fut l'occasion de son élévation aux plus hautes dignités de l'Église. Ce saint Pape avait été élu par l'empereur d'Allemagne ; mais son élection fut ratifiée ensuite par le clergé et le peuple de Rome. Charmé de la franchise d'Hildebrand, Léon IX le fit venir près de lui et le regarda comme son meilleur conseiller. Après la mort de Léon IX, quatre Papes successifs lui conservèrent une pleine confiance.

    Lui-même, enfin, malgré ses angoisses, dut plier devant la volonté de Dieu et accepter le souverain pontificat. C'est alors que brillèrent plus que jamais en lui les vertus qui font les saints et le zèle qui fait tout céder devant les intérêts de Dieu et de l'Église. Malgré d'innombrables occupations, il était toujours l'homme de la prière, et ses larmes manifestaient les attendrissements de son coeur.

    Grégoire VII fut atteint d'une maladie qui le réduisit à la dernière extrémité. La Sainte Vierge lui apparut et lui demanda s'il avait assez souffert : "Glorieuse Dame, répondit-il, c'est à vous d'en juger." La Vierge le toucha de la main et disparut. Le Pontife était guéri et put célébrer la Sainte Messe le lendemain en présence de tout le peuple consolé.

    Grégoire, un an avant sa mort, dut fuir en exil à Salerne; il prédit le triomphe de son Église et rendit son âme à Dieu, le 25 mai 1085, en prononçant ces mots : "J'ai aimé la justice et j'ai haï l'iniquité; c'est pour cela que je meurs en exil."


    votre commentaire
  • SAINTE MARIE-MADELEINE de PAZZI
    Vierge, Carmélite
    (1566-1607)

     

    Sainte Marie-Madeleine de Pazzi, l'une des fleurs les plus suaves qui aient embaumé les jardins du Carmel, naquit à Florence. Dès l'âge de sept ans, à l'école du Ciel, elle était formée à l'oraison, et elle paraissait presque un prodige de mortification. Toute une nuit elle porta une couronne d'épines sur sa tête, avec des douleurs inexprimables, pour imiter son Amour crucifié. Chaque fois que sa mère avait communié, l'enfant s'approchait d'elle et ne pouvait plus la quitter, attirée par la douce odeur de Jésus-Christ.



    A partir de sa Première Communion, elle fut prête à tous les sacrifices, et c'est dès lors qu'elle fit à Jésus le voeu de n'avoir jamais d'autre époux que Lui. Aussi, quand plus tard, son père voulut la marier: "Je livrerais plutôt, s'écria-t-elle, ma tête au bourreau que ma chasteté à un homme."



    La sainte épouse du Christ entra au Carmel, parce qu'on y communiait presque tous les jours. Dès lors sa vie est un miracle continuel; elle ne vit que d'extases, de ravissements, de souffrances, d'amour. Pendant cinq années, elle fut assaillie d'affreuses tentations; son arme était l'oraison, durant laquelle elle s'écriait souvent; "Où êtes-Vous, mon Dieu, où êtes-Vous?" Un jour, tentée plus fortement qu'à l'ordinaire, elle se jeta dans un buisson d'épines, d'où elle sortit ensanglantée, mais victorieuse.



    Elle avait tant de plaisir à proférer ces mots: "La Volonté de Dieu!" qu'elle les répétait continuellement, disant à ses soeurs: "Ne sentez-vous pas combien il est doux de nommer la Volonté de Dieu?" Un jour, ravie en extase, elle alla par tout le couvent en criant: "Mes soeurs, oh! que la Volonté de Dieu est aimable!" Il plut à Dieu de la crucifier longtemps par des douleurs indicibles, qui la clouaient sur son lit, dans un état d'immobilité en même temps que de sensibilité extraordinaire. Loin de demander soulagement, elle s'écriait bien souvent: "Toujours souffrir et ne jamais mourir!"



    Son coeur était un brasier ardent consumé par l'amour. Quinze jours avant sa mort, elle dit: "Je quitterai le monde sans avoir pu comprendre comment la créature peut se résoudre à commettre un péché contre son Créateur." Elle répétait souvent: "Si je savais qu'en disant une parole à une autre fin que pour l'amour de Dieu, je dusse devenir plus grande qu'un Séraphin, je ne le ferais jamais." Près de mourir, ses dernières paroles à ses soeurs furent celles-ci: "Je vous prie, au nom de Notre-Seigneur, de n'aimer que Lui seul!"


    votre commentaire
  • Bienheureux Nicolas Tsehelsky
    prêtre,
    (1896-1951)



    Mykola (Nicolas) Cehelskyj (Tsehelsky) naît le 17 décembre 1896 au village de Strusiv près de Ternopil.

    En 1923, il est diplômé du département de théologie de l'université de Lviv et il est ordonné prêtre 2 ans plus tard, le 5 avril 1925, par le métropolite André Sheptytsky.

    Chargé de la paroisse du village de Soroko, c'est un prêtre zélé qui prend soin de la vie spirituelle, de l'éducation et du bien-être de ses paroissiens.

    Il construit une nouvelle église. Après la 2e guerre mondiale commence une ère de répression totalitaire. Le Père Nicolas fait personnellement l'expérience d'intimidations, de menaces et de coups, avant d'être arrêté le 28 octobre 1946.

    Le 17 janvier 1947, il est condamné à 10 ans de prison. Bien qu'il ait une femme, deux fils et deux filles, il est déporté dans un camp de travaux forcés en Moravie. Il connaît des conditions de vie effrayantes dans ce camp connu pour sa rigueur et sa cruauté.

    Il endure de terribles souffrances et meurt le 25 mai 1951 en martyr de la foi.

    On l'ensevelit au cimetière du camp.


    votre commentaire
  • SAINT BÈDE LE VÉNÉRABLE
    Confesseur et Docteur
    (673-735)

    Saint Bède naquit en Écosse, au bourg appelé aujourd'hui Girvan. A l'âge de sept ans, il fut donné au célèbre moine anglais saint Benoît Biscop, pour être élevé et instruit selon l'usage bénédictin. Son nom, en anglo-saxon, signifie prière, et qualifie bien toute la vie de cet homme de Dieu, si vénéré de ses contemporains qu'il en reçut le surnom de Vénérable, que la postérité lui a conservé.

    A sa grande piété s'ajouta une science extraordinaire. A dix-neuf ans, il avait parcouru le cercle de toutes les sciences religieuses et humaines: latin, grec, poésie, sciences exactes, mélodies grégoriennes, liturgie sacrée, Écriture Sainte surtout, rien ne lui fut étranger. Mais la pensée de Dieu présidait à tous ses travaux: "O bon Jésus, s'écriait-il, Vous avez daigné m'abreuver des ondes suaves de la science, accordez-moi surtout d'atteindre jusqu'à Vous, source de toute sagesse."

    D'élève passé maître, il eut jusqu'à 600 disciples et plus à instruire; ce n'est pas un petit éloge que de citer seulement saint Boniface, Alcuin, comme des élèves par lesquels sa science rayonna jusqu'en France et en Allemagne. Étudier, écrire était sa vie; mais l'étude ne desséchait point son coeur tendre et pieux; il rédigeait tous ses immenses écrits de sa propre main: les principaux monuments de sa science sont ses vastes commentaires sur l'Écriture Sainte et son Histoire ecclésiastique d'Angleterre.

    Le Saint eut à porter longtemps la lourde Croix de la jalousie et fut même accusé d'hérésie: ainsi Dieu perfectionne Ses Saints et les maintient dans l'humilité. Il n'avait que soixante-deux ans quand il se sentit pris d'une extrême faiblesse. Jusqu'à la fin, son esprit fut appliqué à l'étude et son coeur à la prière; tourné vers le Lieu saint, il expira en chantant: Gloria Patri et Filio et Spiritui Sancto.


    votre commentaire