• SAINT CAMILLE de LELLIS
    Fondateur d'Ordre
    (1549-1614)



    Saint Camille de Lellis, Napolitain, fut privé de sa mère dès le berceau. Malgré les heureux présages donnés par un songe qu'avait eu sa mère avant sa naissance, il eut une enfance peu vertueuse; sa jeunesse fut même débauchée. Jusque vers l'âge de vingt-cinq ans, on le voit mener une vie d'aventures; il se livre au jeu avec frénésie, et un jour en particulier il joue tout, jusqu'à ses vêtements. Sa misère le fait entrer dans un couvent de Capucins, où il sert de commissionnaire.



    Un jour, en revenant d'une course faite à cheval, pour le service du monastère, il est pénétré d'un vif rayon de la lumière divine et se jette à terre, saisi d'un profond repentir, en versant un torrent de larmes: "Ah! Malheureux que je suis, s'écria-t-il, pourquoi ai-je connu si tard mon Dieu? Comment suis-je resté sourd à tant d'appels? Pardon, Seigneur, pardon pour ce misérable pécheur! Je renonce pour jamais au monde!"



    Transformé par la pénitence, Camille fut admis au nombre des novices et mérita, par l'édification qu'il donna, le nom de frère Humble. Dieu permit que le frottement de la robe de bure rouvrît une ancienne plaie qu'il avait eue à la jambe, ce qui l'obligea de quitter le couvent des Capucins. Lorsque guéri de son mal, il voulut revenir chez ces religieux, saint Philippe de Néri, consulté par lui, lui dit: "Adieu, Camille, tu retournes chez les Capucins, mais ce ne sera pas pour longtemps." En effet, peu après, la plaie se rouvrit, et Camille, obligé de renoncer à la vie monastique, s'occupa de soigner et d'édifier les malades dans les hôpitaux.



    C'est en voyant la négligence des employés salariés de ces établissements que sa vocation définitive de fondateur d'un Ordre d'infirmiers se révéla en lui: "Nous porterons, se dit-il, la Croix sur la poitrine; sa vue nous soutiendra et nous récompensera." Les commencements de cet Institut nouveau furent faibles et biens éprouvés; mais bientôt le nombre des religieux s'étendit au-delà de toute espérance.



    Camille, après des études opiniâtres, s'était fait ordonner prêtre, et il était en mesure de soutenir sa tâche. Pendant une peste affreuse, le Saint fit des prodiges de charité; il allait partout à la recherche de la misère, se dépouillait lui-même et donnait jusqu'aux dernières ressources de son monastère. Dieu bénissait le désintéressement de Son serviteur, car des mains généreuses arrivaient toujours à temps pour renouveler les provisions épuisées.



    Plein de vertus, épuisé de travaux, Camille mourut à Rome, les bras en croix, la prière sur les lèvres.

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  • SAINT BENOÎT
    Père des Moines d'Occident
    (480-543)



    Benoît naquit dans une petite ville des montagnes de l'Ombrie, d'une des plus illustres familles de ce pays. Le Pape saint Grégoire assure que le nom de Benoît lui fut providentiellement donné comme gage des bénédictions célestes dont il devait être comblé.



    Craignant la contagion du monde, il résolut, à l'âge de quatorze ans, de s'enfuir dans un désert pour s'abandonner entièrement au service de Dieu. Il parvint au désert de Subiaco, à quarante milles de Rome, sans savoir comment il y subsisterait; mais Dieu y pourvut par le moyen d'un pieux moine nommé Romain, qui se chargea de lui faire parvenir sa frugale provision de chaque jour.



    Le jeune solitaire excita bientôt par sa vertu la rage de Satan; celui-ci apparut sous la forme d'un merle et l'obséda d'une si terrible tentation de la chair, que Benoît fut un instant porté à abandonner sa retraite; mais, la grâce prenant le dessus, il chassa le démon d'un signe de la Croix et alla se rouler nu sur un buisson d'épines, tout près de sa grotte sauvage. Le sang qu'il versa affaiblit son corps et guérit son âme pour toujours. Le buisson s'est changé en un rosier qu'on voit encore aujourd'hui: de ce buisson, de ce rosier est sorti l'arbre immense de l'Ordre bénédictin, qui a couvert le monde.



    Les combats de Benoît n'étaient point finis. Des moines du voisinage l'avaient choisi pour maître malgré lui; bientôt ils cherchèrent à se débarrasser de lui par le poison; le saint bénit la coupe, qui se brisa, à la grande confusion des coupables.



    Cependant il était dans l'ordre de la Providence que Benoît devînt le Père d'un grand peuple de moines, et il ne put se soustraire à cette mission; de nombreux monastères se fondèrent sous sa direction, se multiplièrent bientôt par toute l'Europe et devinrent une pépinière inépuisable d'évêques, de papes et de saints.



    Parmi ses innombrables miracles, citons les deux suivants: Un de ses moines avait, en travaillant, laissé tomber le fer de sa hache dans la rivière; Benoît prit le manche de bois, le jeta sur l'eau, et le fer, remontant à la surface, revint prendre sa place. Une autre fois, cédant aux importunes prières d'un père qui le sollicitait de ressusciter son fils, Benoît se couche sur l'enfant et dit:

    "Seigneur, ne regardez pas mes péchés, mais la foi de cet homme!" Aussitôt l'enfant s'agite et va se jeter dans les bras paternels.



    La médaille de saint Benoît est très efficace contre toutes sortes de maux. On l'emploie avec un grand succès pour la guérison et la conservation des animaux.

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  • SAINTE RUFINE et SAINTE SECONDE
    (3ème s.)



    Sainte Rufine et sa soeur Sainte Seconde, martyres durant les persécutions de l’empereur Valérien. Après de cruels tourments, Rufine eut la tête fendue d’un coup d’épée et Seconde fut décapitée, après avoir refusé d'abjurer. Leurs corps reposent près du baptistère de Saint Jean de Latran à Rome.


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