• jeudi 03 juillet 2008


    <script language="JavaScript"> </script> Lettre de saint Paul Apôtre aux Ephésiens 2,19-22.

    Et donc, vous n'êtes plus des étrangers ni des gens de passage, vous êtes citoyens du peuple saint, membres de la famille de Dieu,
    car vous avez été intégrés dans la construction qui a pour fondations les Apôtres et les prophètes ; et la pierre angulaire c'est le Christ Jésus lui-même.
    En lui, toute la construction s'élève harmonieusement pour devenir un temple saint dans le Seigneur.
    En lui, vous êtes, vous aussi, des éléments de la construction pour devenir par l'Esprit Saint la demeure de Dieu.


    Psaume 117,1.2.

    Louez le Seigneur, tous les peuples ; fêtez-le, tous les pays !
    Son amour envers nous s'est montré le plus fort ; éternelle est la fidélité du Seigneur !


    Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 20,24-29.

    Or, l'un des Douze, Thomas (dont le nom signifie : Jumeau) n'était pas avec eux quand Jésus était venu.
    Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt à l'endroit des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! »
    Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d'eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! »
    Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d'être incrédule, sois croyant. »
    Thomas lui dit alors : « Mon Seigneur et mon Dieu ! »
    Jésus lui dit : « Parce que tu m'as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »

    Commentaire

    Pape Benoît XVI
    Audience générale du 27/9/06 (trad. DC 2367, p. 958 © Libreria Editrice Vaticana)

    Saint Thomas veut suivre le Christ partout où il va et comprendre tout ce qu'il dit

          Quand Jésus, en un moment critique de sa vie, a décidé d'aller à Béthanie pour ressusciter Lazare, s'approchant ainsi dangereusement de Jérusalem (cf Mc 10,32), Thomas a dit à ses condisciples : « Allons-y, nous aussi, pour mourir avec lui » (Jn 11,16). Sa détermination à suivre le Maître est vraiment exemplaire et nous donne un enseignement précieux : elle révèle sa disponibilité totale à adhérer à Jésus, jusqu'à identifier son sort au sien, et à vouloir partager avec lui l'épreuve suprême de la mort. En effet..., quand les Évangiles emploient le verbe « suivre », c'est pour signifier que là où Jésus se dirige, là aussi doit aller son disciple. La vie chrétienne se définit donc comme une vie avec Jésus Christ...: mourir ensemble, vivre ensemble, être dans son coeur comme lui est dans le nôtre.

          Une seconde intervention de Thomas nous est rapportée lors de la dernière Cène. Jésus, prédisant son départ imminent, annonce qu'il va préparer une place aux disciples pour qu'ils soient eux aussi là où il se trouve. Et il leur précise : « Pour aller où je m'en vais, vous savez le chemin » (Jn 14,4). C'est alors que Thomas intervient en disant : « Seigneur, nous ne savons même pas où tu vas ; comment pourrions-nous savoir le chemin ? »... Ses paroles fournissent à Jésus l'occasion de prononcer la célèbre définition : « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie » (Jn 14,6). C'est donc en premier lieu à Thomas que cette révélation est faite, mais elle vaut pour nous tous et pour tous les temps...

          En même temps, sa question nous confère aussi le droit, pour ainsi dire, de demander des explications à Jésus. Souvent, nous ne le comprenons pas. Ayons le courage de dire : « Je ne te comprends pas, Seigneur, écoute-moi, aide-moi à comprendre. » Ainsi, avec cette franchise qui est la vraie manière de prier, de parler à Jésus, nous exprimons notre pauvre capacité à comprendre, et en même temps nous nous mettons dans l'attitude de confiance de ceux qui attendent la lumière et la force de la part de celui qui peut les donner.

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  • BIENHEUREUX PIERRE de LUXEMBOURG
    Cardinal
    (1369-1387)





    Ce bienheureux vint au monde le 20 juillet 1369, d'une famille illustre parmi les plus illustres de l'Europe entière. Ses moeurs intègres, son humilité, sa modestie, attirèrent sur lui l'admiration de tout le monde; sa dévotion savait s'allier avec les exigences extérieures, et il se faisait remarquer, en même temps que par sa gravité, par une aisance et une amabilité charmante.



    A six ans, il voua à Dieu sa virginité, et poussa au même voeu sa soeur Jeanne, âgée de douze ans. Ayant appris que la charité était une vertu traditionnelle dans sa famille, il l'exerça dès son enfance avec le plus grand soin.



    Chanoine à quinze ans, il dut, à seize ans, accepter l'évêché de Metz, sans toutefois avoir reçu encore les ordres sacrés, et il gouverna ce diocèse, ayant pour coadjuteur un évêque choisi dans l'Ordre de Saint-Dominique. L'épiscopat était au-dessus de l'âge de Pierre, mais non au-dessus de ses mérites. Il fit son entrée à Metz pieds nus et monté sur un âne: il bannit de son palais et de son entourage tout luxe et tout éclat; il ne fut magnifique qu'à l'égard des pauvres et pour la construction de nouveaux temples au Seigneur.



    Il avait une extrême délicatesse de conscience et tenait son corps dans une grande servitude. Il vécut dans une grande pureté de coeur.



    Plein de Dieu, il ne Le perdait jamais de vue, et sa vie fut une oraison continuelle; la prière, l'étude, le soin de son diocèse, occupaient tout son temps: "Puisqu'on a voulu me faire évêque, disait-il, il n'est plus de saison d'être un jeune homme." Plus d'une fois on le vit tomber en extase, environné de lumière.



    Le Pape, frappé de sa sainteté, le créa cardinal; mais, dix mois après, Pierre tomba malade. Il mourut à l'âge de dix-huit ans.

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  • Premiers Martyrs de l'Eglise de Rome
    (Ier siècle)


    Néron, dans sa folie, fit incendier les vieux quartiers de Rome pour pouvoir en construire de plus récents. Face à la foule mécontente, il désigna les chrétiens coupables et il s'ensuivit une période de "chasse aux sorcières". Les chrétiens découverts furent martyrisés, mutilés et suppliciés. Nombreux moururent dans l'arène face aux fauves. Certains écrits racontent que nombre d'entre eux furent crucifiés puis, alors qu'ils étaient encore vivants, bruler sur leurs croix, dans les jardins du Vatican.

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