• Saint Séverin
    Abbé

    (+507)


    Saint Séverin naquit en Bourgogne, vers le milieu du Vème siècle, époque où l'arianisme régnait dans sa patrie; mais il eut le bonheur d'être élevé dans la foi catholique.

    Il ne fut pas plutôt en âge de connaître les dangers du monde, qu'il alla se consacrer à Dieu dans le monastère de Saint-Maurice en Valais, dont il devint abbé, et qu'il dirigea pendant plusieurs années avec autant de sagesse que de prudence.

    Le roi Clovis, informé qu'un grand nombre de malades recouvraient tous les jours la santé par la vertu des prières de Séverin, l'envoya chercher, en 504, pour obtenir la guérison d'une fièvre dont l'art des plus habiles médecins n'avait plus le délivrer. Le saint partit après avoir pris congé de ses moines, auxquels il annonça qu'ils ne le reverraient plus.

    A Nevers, il guérit Eulalius, évêque de cette ville, lequel était devenu sourd et muet. Il rendit la santé à un lépreux qu'il rencontra aux portes de Paris.

    Arrivé chez le roi, il le couvrit de son habit, et la fièvre le quitta aussitôt. Le prince, pour témoigner à Dieu sa reconnaissance, fit distribuer aux pauvres d'abondantes aumônes, et mit tous les prisonniers en liberté.

    Séverin, jugeant que sa présence n'était plus nécessaire à Paris, reprit le chemin de son monastère. Il s'arrêta à Chateau-Landon, qui était alors du diocèse de Sens, où deux saints prêtres servaient Dieu dans un petit oratoire. Il les pria de le recevoir avec eux, et, après les avoir édifiés par l'éclat de ses vertus, il mourut en 507.

    Il y a à Paris une église paroissiale sous le vocable de saint Séverin.

    votre commentaire
  • Bse Ella (+ 1226)




    Elle est la veuve de Guillaume-Longue-Epée, comte de Salisbury en Angleterre. Elle fonda un prieuré de Chartreux à Hinton et un monastère à Laycock où elle y finira sa vie en tant qu'abbesse.



    votre commentaire

  • Tobie, fils de Tobit


    L’histoire de Tobie (ou Tobias) et de son père Tobit est racontée dans le Livre de Tobie.

          A Ninive en Assyrie, Tobit, un déporté juif pieux est devenu aveugle. Il envoie son fils, Tobie chercher de l’argent dans une ville lointaine, Ecbatane, auprès d’un de ses parents.  Ce qu’ignorent Tobit et son fils c’est que ce parent a une fille Sarra qui a vu mourir tous ses fiancés au moment de ses noces.

          Tobit envoie un compagnon de route avec son fils pour qu’il le guide. Il s’agit d’Azarias (en réalité l’ange Raphaël). Pendant le chemin, Raphaël incite Tobie à pécher un certain poisson. Grâce à ce poisson, l'ange va confectionner deux ingrédients mystérieux qui serviront par la suite...

          Arrivé à Ecbatane, Tobie tombe amoureux de Sarra et découvre qu’elle est la fille  du parent  dont  il doit recouvrer la créance.  Tobie épouse Sarra et  conseillé par Azarias-Raphaël, il  éloigne le malheur qui pesait sur elle grâce à l'un des ingrédients obtenus à partir du poisson.

    Puis Tobie et Sara rentrent à Ninive. Avec le deuxième ingrédient tiré du poisson, Raphaël indique comment confectionner un remède qui rend la vue à Tobit.

          Après toutes ces aventures, Raphaël révèle sa véritable nature. Toute la famille rend alors grâce au Seigneur de son intervention.

          Le Livre de Tobie est un éloge de la vie familiale, de la piété filiale, de l'amour maternel et paternel, de l'intimité entre époux, du temps de la vieillesse. Tobie et Sarra par leur attitude, par leur confiance et par leur prière, demeurent, aujourd’hui encore, un modèle pour  les jeunes époux qui désirent confier au Seigneur leur vie conjugale. Ils  manifestent que la relation entre époux ne peut être fondée que sur le respect et le soutien mutuels, dans la complémentarité.

           Tobie témoigne d'une réelle confiance en la providence divine, capable de se manifester alors que tout semble définitivement perdu ; avec Sarra il témoigne qu’il est possible de construire une vie d’homme et de femme croyants en Dieu.






    Prière de Tobie et de Sarra
    (Tobie 8, 5-8)

           Tobie disait : « Seigneur, Dieu de nos pères, que le ciel et la terre te bénissent, ainsi que la mer, les sources, les fleuves et toutes les créatures qui s'y trouvent. C'est toi qui as fait Adam avec la glaise du sol, et qui lui as donné Ève pour l'aider. Et maintenant, Seigneur, tu le sais : si j'épouse cette fille d'Israël, ce n'est pas pour satisfaire mes passions, mais seulement par désir de fonder une famille qui bénira ton nom dans la suite des siècles. »        Sara dit à son tour : « Prends pitié de nous, Seigneur, prends pitié de nous ; puissions-nous vivre heureux jusqu'à notre vieillesse tous les deux ensemble. »


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique