• Chaque jour de la neuvaine, on peut dire les très belles Salutations de Saint Jean Eudes à Saint Joseph :

    Je vous salue, Joseph, Image de Dieu le Père.
    Je vous salue, Joseph, Père de Dieu le Fils.
    Je vous salue, Joseph, Sanctuaire du Saint-Esprit.
    Je vous salue, Joseph, Bien-aimé de la Très Sainte Trinité.
    Je vous salue, Joseph, très fidèle coadjuteur du Grand Conseil.
    Je vous salue, Joseph, très digne Epoux de la Vierge Mère.
    Je vous salue, Joseph, Père de tous les fidèles.
    Je vous salue, Joseph, Gardien de tous ceux qui ont embrassé la
    Sainte Virginité.
    Je vous salue, Joseph, fidèle observateur du silence sacré.
    Je vous salue, Joseph, Amant de la Sainte Pauvreté.
    Je vous salue, Joseph, Modèle de douceur et de patience.
    Je vous salue, Joseph, Miroir d’humilité et d’obéissance.

    Vous êtes Béni entre tous les hommes.
    Et Bénis soient vos yeux qui ont vu ce que vous avez vu.
    Et Bénis soient vos oreilles qui ont entendu ce que vous avez entendu.
    Et Bénis soient vos mains qui ont touché le Verbe fait chair.
    Et Bénis soient vos bras qui ont porté Celui qui porte toutes choses.
    Et Bénie soit votre poitrine, sur laquelle le Fils de Dieu a pris un doux repos.
    Et Béni soit votre cœur embrasé pour Lui du plus ardent amour.
    Et Béni soit le Père Eternel qui Vous a choisi.
    Et Béni soit le Fils qui Vous a aimé.
    Et Béni soit le Saint-Esprit qui Vous a sanctifié.
    Et Bénie soit Marie Votre Epouse, qui vous a chéri comme un Epoux et comme un Frère.
    Et Béni soit l’Ange qui Vous a servi de Gardien.
    Et Bénis soient à jamais tous ceux qui Vous aiment et qui Vous bénissent.

    Amen.


    Saint Jean Eudes disait que Saint Joseph est le premier des Saints qui ait eu une dévotion particulière aux SACRES CŒURS de JESUS et de MARIE :

    « En qualité d’Epoux de Marie, écrit-il, Joseph n’a eu qu’un cœur avec la Très Pure Vierge.
    Et Marie n’ayant qu’un Cœur avec Jésus, Joseph par conséquent n’a qu’un Cœur avec Jésus et Marie.
    De sorte que, comme dans la Trinité Adorable du Père, du Fils et du Saint-Esprit, il y a Trois Personnes qui n’ont qu’un Cœur, ainsi dans la Trinité de Jésus-Marie-Joseph, il y a Trois Cœurs qui ne sont qu’UN CŒUR.

    Soyez Béni, ô Père Eternel, d’avoir uni si étroitement ce Grand Saint avec votre Fils Jésus et avec sa très digne Mère !

    Soyez Béni, ô bon Jésus, de Lui avoir donné votre Cœur et le Cœur de votre Sainte Mère pour être son Cœur !

    Soyez Béni, ô très aimable Cœur de Marie, pour toutes les affections que Vous avez pour ce Grand Saint!

    Béni soit à jamais votre noble Cœur, ô Saint Joseph,
    pour tout l’amour qu’Il a porté et portera éternellement à Jésus et à Marie,
    pour tous les soins qu’Il a eus de pourvoir aux besoins du Fils et de la Mère, et,
    pour toutes les douleurs et angoisses qu’Il a endurées à la vue de leurs souffrances et des mépris et mauvais traitements dont ils étaient l’objet de la part des hommes ingrats.

    O Grand Saint, nous vous offrons nos Cœurs. Unissez les au Vôtre et à ceux de Jésus et de Marie, les priant de faire en sorte que cette union soit inviolable et éternelle. »


    Il est conseillé de commencer la Neuvaine le 11 mars pour la terminer le 19 mars.

    La neuvaine commence le premier jour (le 11 mars) par les Litanies de Saint Joseph et se terminera le dernier jour (le 19 mars) par ces mêmes Litanies.

    Comme autres prières à Saint Joseph, il y a l’AVE JOSEPH qui, dans le CHAPELET de SAINT JOSEPH, sur les petits grains, remplace l’AVE MARIA.


    AVE JOSEPH (JE VOUS SALUE JOSEPH) :

    Je vous salue Joseph,
    Vous que la Grâce Divine a comblé,
    le Sauveur a reposé dans vos bras
    et grandi sous vos yeux ;
    Vous êtes Béni entre tous les hommes,
    et Jésus,
    l’Enfant Divin de Marie,
    Votre Virginale Epouse,
    est béni.

    Saint Joseph,
    donné pour Père au Fils de Dieu,
    priez pour nous pauvres pécheurs,
    dans nos soucis
    de famille, de santé, de travail
    jusqu’à nos derniers jours,
    et daignez nous secourir
    maintenant
    et à l’heure de notre mort.
    Amen.


    LITANIES DE SAINT JOSEPH :

    Seigneur, ayez pitié de nous.
    Christ, ayez pitié de nous.
    Seigneur, ayez pitié de nous.

    Jésus, écoutez-nous.
    Jésus, exaucez-nous.

    Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
    Fils Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
    Esprit-Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

    Trinité sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

    Saint Joseph, le plus illustre des Patriarches, priez pour nous.
    Saint Joseph, père nourricier de l’Enfant Jésus, priez pour nous.
    Saint Joseph, honoré de la présence du Verbe incarné, priez pour nous.
    Saint Joseph, conducteur de la Sainte Famille, priez pour nous.
    Saint Joseph, imitateur fidèle de Jésus et de Marie, priez pour nous.
    Saint Joseph, comblé des dons de l’Esprit-Saint, priez pour nous.
    Saint Joseph, émulateur de la pureté des Anges, priez pour nous.
    Saint Joseph, modèle d’humilité et de patience, priez pour nous.
    Saint Joseph, image parfaite de la vie intérieure, priez pour nous.
    Saint Joseph, ministre des volontés du Très-Haut, priez pour nous.
    Saint Joseph, l’époux de la plus pure des Vierges, priez pour nous.
    Saint Joseph, qui portâtes dans vos bras le Fils de l’Eternel, priez pour nous.
    Saint Joseph, qui partageâtes l’exil de Jésus et de Marie en Egypte, priez pour nous.
    Saint Joseph, qui eûtes la joie de retrouver Jésus dans le temple, priez pour nous.
    Saint Joseph, à qui le Roi de gloire et la Reine des cieux voulurent être soumis, priez pour nous.
    Saint Joseph, qui fûtes admis à contempler la profondeur des conseils divins, priez pour nous.
    Saint Joseph, qui eûtes le bonheur d’expirer entre les bras de Jésus et de Marie, priez pour nous.
    Saint Joseph, le canal par où découlent sur nous les faveurs du ciel, priez pour nous.
    Saint Joseph, soutien puissant de l’Eglise de Jésus-Christ, priez pour nous.
    Saint Joseph, notre protecteur à l’heure de notre mort, priez pour nous.

    Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous Seigneur.
    Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous Seigneur.
    Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous Seigneur.

    Jésus-Christ, écoutez-nous.
    Jésus-Christ, exaucez-nous.

    Priez pour nous, ô bienheureux Joseph, afin que nous soyons dignes des promesses de Jésus-Christ.

    Dieu des miséricordes, qui avez élevé le bienheureux Joseph à la gloire d’être le tuteur de votre divin Fils et l’époux de la très-sainte Vierge, accordez-nous, par l’intercession de ce grand saint, la grâce de conserver nos cœurs sans tache ; afin que nous puissions paraître un jour devant vous, revêtus de la robe d’innocence, et être admis au banquet céleste. Nous vous demandons ces grâces par Jésus-Christ Notre Seigneur.
    Amen.

    Texte de méditation pour chaque jour de la Neuvaine :

    1er jour : Saint Joseph, modèle de foi.

    « Joseph fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit : Il prit chez lui son épouse » (Mt 1,24).

    Avec Joseph, modèle de foi, Seigneur, nous t’en prions : que la force et le courage puissent abonder pour tous ceux qui travaillent à édifier un monde de sagesse selon ton Evangile.

    O Saint Joseph, nous désirons, nous aussi, participer à ce mystère salvifique, pour que le Dieu de l’Incarnation puisse habiter aussi en nous et que nous puissions être fidèles à tous ses projets.

    Prière à réciter chaque jour après la méditation :

    Notre Père…
    Je vous salue Marie…
    Gloire au Père…

    O Joseph, père virginal de Jésus, très pur époux
    de la Vierge Marie, chaque jour, prie pour nous Jésus
    lui-même, le Fils de Dieu, afin que, fortifié par sa grâce,
    nous puissions lutter comme il convient dans la vie, et
    être couronnés par lui dans la mort.

    Jésus, Marie, Joseph, je vous confie mon cœur et
    mon âme !
    Jésus, Marie, Joseph, assistez-moi jusqu’à mon dernier
    soupir !
    Jésus, Marie, Joseph, que mon âme puisse partir en paix
    vers vous !

    2ème jour : Saint Joseph, modèle d’espérance.

    Avec Joseph, modèle d’espérance, Seigneur, nous t’en prions : laisse éclater en nous ta force et nous irons, comme Joseph, là où tu le désires, bâtir avec nos frères une cité plus humaine, et façonner le Royaume où règne ta justice.

    O Saint Joseph, puissions-nous apprendre de toi à espérer, et que cette espérance puisse nous transformer et nous donner le goût du combat et de l’action !


    3ème jour : Saint Joseph, modèle de charité.

    Avec Joseph, modèle de charité, Seigneur, nous t’en prions : aide-nous à comprendre combien la vie chrétienne n’est rien d’autre que l’amour de Dieu et du prochain.

    O Saint Joseph, en serviteur fidèle, tu as pris un soin affectueux de Marie et de Jésus, inspire-nous de toujours vouloir partager avec notre prochain ce même amour fidèle et généreux ainsi que les vertus vraies et authentiques.


    4ème jour : Saint Joseph, modèle de chasteté.

    Avec Joseph, modèle pour tous ceux qui cherchent la pureté d’âme, Seigneur, nous t’en prions : enseigne-nous l’amour véritable, pour que nous puissions reconnaître ta présence dans la fidélité et le respect de nos promesses et de nos engagements.

    O Saint Joseph, toi qui as ouvert la voie au salut du monde par la pureté de ton amour, rend-nous capables d’être de véritable témoins du Fils de Dieu dans le monde d’aujourd’hui.


    5ème jour : Saint Joseph, modèle d’obéissance.

    Avec Joseph, modèle d’obéissance, Seigneur, nous t’en prions : enseigne-nous le partage, qui est une des formes de l’amour, pour que nous puissions faire avec joie la volonté de ton Père qui nous aime tellement.

    O Saint Joseph, nous voulons passer tout le reste de notre vie en accord avec le projet du Créateur pour nous. Aide-nous, afin que chaque jour, nous soyons fidèles à son amour et à sa volonté.


    6ème jour : Saint Joseph, modèle des priants.

    Avec Joseph, modèle des priants, Seigneur, nous t’en prions : fait-nous découvrir les paroles de louange qui glorifient le seul vrai Dieu de qui viennent toute sagesse et toute sainteté.

    O Saint Joseph, en dépit de tous les bruits de ce monde, apprend-nous à prier avec le cœur et donne-nous d’aimer es moments précieux où nous invitons Dieu à partager notre vie.


    7ème jour : Saint Joseph, modèle des mourants.

    Avec Joseph, modèle pour ceux qui souffrent, Seigneur, nous t’en prions : quand notre âme devra quitter ce monde, fait que nous puissions vaincre l’Ennemi et remettre notre âme, dans la paix la plus douce, entre les mains du Père.

    O Saint Joseph, époux de la bienheureuse Vierge Marie, nous te recommandons notre dernière heure ici-bas. Au moment de notre trépas, augmente en nous le désir du Ciel.


    8ème jour : Saint Joseph, modèle des travailleurs.

    Avec Joseph, modèle des bons ouvriers, Seigneur, nous t’en prions : enseigne-nous l’amour pour notre travail. Puissions-nous apprendre à l’accomplir avec justice et honnêteté.

    O Saint Joseph, qu’à ton exemple, nous sachions travailler avec reconnaissance, joie, ordre, paix, modération et patience. Par notre labeur, apprend-nous à utiliser tous les dons reçus de Dieu.


    9ème jour : Saint Joseph, modèle de soutien parental.

    Avec Joseph, modèle des soutiens de famille, Seigneur, nous t’en prions : donne à nos enfants une vision du monde qui les engage à te suivre dans le seul chemin qu’est la vérité.

    O Saint Joseph, enseigne-nous à éduquer nos enfants dans la foi, la pureté, le dévouement et le respect de tout ce qui est beau.

    Saint Jean Eudes, dans ses prières, béni Joseph pour ses douleurs et souffrances. Voici les sept douleurs de Saint Joseph que l’on peut méditer dans la Neuvaine les sept premiers jours par exemple (ou sur un chapelet).


    LES 7 DOULEURS ET LES 7 ALLEGRESSES DE SAINT JOSEPH :

    1 – Les inquiétudes de Joseph lors de ses fiançailles.

    « Joseph, son époux, qui était un homme droit et ne voulait pas la dénoncer publiquement, résolut de la répudier sans bruit. Il avait formé ce dessein, quand l’Ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : Joseph, fils de David, ne crains point de prendre chez toi Marie, ton épouse : car ce qui a été engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle enfantera un fils auquel tu donneras le nom de Jésus : car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés » (Mt 1, 18-25)

    O très chaste époux de Marie, glorieux saint Joseph, autant furent terribles la douleur et l’angoisse de ton cœur, lorsque tu as cru devoir te séparer de ton épouse bien-aimée, autant fut vive l’allégresse que tu as éprouvée dans l’ange te révéla le mystère de l’Incarnation du Fils du Très-Haut en la Vierge Marie.

    Nous te supplions, par cette douleur et cette allégresse, obtient-nous de comprendre que dans nos vies, les grandes grâces peuvent souvent être précédées de grandes épreuves. Lorsque la douleur nous visite, fait-nous découvrir la bonté et la présence du Seigneur. Amen
    (Pater, Ave et Gloria Patri)

    2 – Naissance de Jésus et adoration des bergers.

    « Elle mit au monde son fils premier-né, l’enveloppa de langes et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux à l’hôtellerie (…) les bergers se dirent entre eux : Allons donc à Bethléem et voyons ce qui est arrivé et que le Seigneur nous a fait connaître. (…) Puis les bergers s’en retournèrent, glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu’ils avaient vu et entendu, en accord avec ce qui leur avait été annoncé. » (Lc 2, 1-20)

    O très heureux Patriarche, glorieux saint Joseph, la douleur que tu as éprouvée en voyant naître l’Enfant Jésus dans une si grande pauvreté, se changea bientôt en une joie céleste, lorsque tu as entendu le concert des anges, et que tu as été témoin des merveilleux événements de cette Nuit resplendissante.

    Nous te supplions, par cette douleur et cette allégresse, de nous faire comprendre que c’est dans le dénuement et l’humilité, plutôt que dans la richesse et l’apparat, que Dieu se communique aux hommes. Et si notre foi est souvent mise à rude épreuve, obtient-nous la force et la persévérance. Amen.
    (Pater, Ave et Gloria Patri)


    3 – Présentation de Jésus au Temple.
    « Quand vint le huitième jour, où l’on devait circoncire l’enfant, on lui donna le nom de Jésus, nom qu’avait indiqué l’ange avant sa conception. (…) Ils le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, ainsi qu’il est écrit dans la Loi du Seigneur : Tout garçon premier-né sera consacré au Seigneur, et pour offrir en sacrifice, suivant ce qui est dit dans la Loi du Seigneur, un couple de tourterelles… » (Lc 2, 21-24)

    O modèle parfait de soumission aux Lois divines, glorieux saint Joseph, ton pauvre cœur fut anéanti de douleur à la vue du Sang précieux que l’Enfant-Rédempteur répandit dans sa circoncision. Mais l’imposition du nom de Jésus le ranima, en te remplissant de consolation.

    Obtiens-nous, par cette douleur et cette allégresse, qu’après avoir extirpé tous nos vices pendant cette vie, nous puissions mourir avec joie en invoquant du cœur et des lèvres le très Saint Nom de Jésus, car ce Nom représente le « oui » de toutes les anciennes promesses faites à nos Pères. Amen.
    (Pater, Ave et Gloria Patri)


    4 – Prophéties du saint vieillard Syméon.

    « Vois ! cet enfant doit amener la chute et le relèvement d’un grand nombre en Israël : il doit être un signe en butte à la contradiction, et toi-même, un glaive te transpercera l’âme ! afin que se révèlent les pensées intimes d’un grand nombre. (Anne) survenant au même moment, elle se mit à louer Dieu et à parler de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. » (Lc 2, 25-38)

    O saint très fidèle, à qui fut communiqués les mystères de notre Rédemption, glorieux saint Joseph, si les prophéties de Syméon te causent une douleur mortelle, en t’apprenant ce que Jésus et Marie devaient souffrir, elles te remplissent, en même temps, d’un saint contentement en t’annonçant que ces souffrances seraient suivies du salut d’une multitude innombrable d’âmes qui ressusciteraient à la vie.

    Demande pour nous, par cette douleur et cette allégresse, que nous soyons du nombre de ceux qui, par les mérites de Jésus-Christ et par l’intercession de la Vierge Marie, ressusciteront dans la gloire avec Jésus, le « salut préparé par Dieu à la face de tous les peuples. » Amen.
    (Pater, Ave et Gloria Patri)


    5 – Visite des Mages et fuite en Egypte.

    « (Les Mages) Après leur départ, l’Ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : Lève-toi, prends l’enfant et sa mère, et fuis en Egypte ; et reste-y jusqu’à ce que je t’avertisse. Car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr. Joseph se leva, prit de nuit l’enfant et sa mère, et se retira en Egypte, où il demeura jusqu’à la mort d’Hérode. Ainsi devait s’accomplir cet oracle prophétique du Seigneur : d’Egypte j’ai appelé mon fils. »
    (Mt 2, 1-18)

    O très vigilant gardien du Fils de Dieu fait homme, glorieux saint Joseph, combien tu as dû souffrir pour servir le Fils du Très-Haut et pourvoir à sa subsistance, particulièrement pendant la fuite en Egypte ; mais aussi, combien tu as dû te réjouir d’avoir toujours près de toi le Fils de Dieu.

    Obtiens-nous, par cette douleur et cette allégresse, qu’en tenant toujours le Tyran infernal éloigné de nous, surtout par la fuite des occasions dangereuses, nous puissions faire tomber de nos cœurs toutes les idoles et les affections terrestres. Ainsi libéré et entièrement consacrés au service de Jésus et de Marie, fait que nous ne vivrons plus que pour eux, leur offrant dès maintenant avec joie notre dernier soupir. Amen.
    (Pater, Ave et Gloria Patri)

    6 – Subsistance et éducation de Jésus à Nazareth.

    « Lorsqu’ils eurent accompli tout ce qui était conforme à la Loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, à Nazareth, leur ville. Cependant l’enfant grandissait, se développait et se remplissait de sagesse. Et la grâce de Dieu reposait sur lui. » (Lc 2, 39-40)

    O glorieux saint Joseph, jusqu’à ton dernier repos, malgré les peines et les épreuves, tu as accompli, avec une grande générosité, tous les devoirs et les tâches de chef de la Sainte Famille. Tu as nourri celui que les fidèles devaient manger comme Pain de la Vie éternelle ! Quelle inexprimable consolation tu as éprouvé, dans le secret de ton cœur, à louer Dieu dans le Roi du Ciel tout soumis à tes ordres !

    Obtiens-nous, par cette douleur et cette allégresse, et par les mérites de Jésus-Christ notre Sauveur, que nous jouissions saintement de ce Pain Eucharistique ; que nous vivions en sécurité dans l’union avec Jésus, Marie et toi-même, et que ce soit entre tes mains que nous remettions nos âmes au moment de la mort. Amen.
    (Pater, Ave et Gloria Patri)


    7 – Perte et recouvrement de Jésus au Temple.

    « Mais ne l’ayant pas trouvé, ils revinrent, toujours à sa recherche, à Jérusalem. Au bout de trois jours, ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs (…) A sa vue, ils furent saisis d’émotion et sa mère lui dit : Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois ! ton père et moi nous te cherchons angoissés. (…) Il redescendit alors avec eux et revint à Nazareth ; et il leur était soumis. Et sa mère gardait fidèlement tous ces souvenirs en son cœur. » (Lc 2, 41-52)

    O Modèle de sainteté, glorieux saint Joseph, qui ayant perdu l’Enfant Jésus sans qu’il y eût de ta faute, l’as cherché pendant trois jours avec une grande douleur, jusqu’au moment où tu éprouvas la plus grande joie en le retrouvant dans le Temple au milieu des docteurs.

    Nous te supplions du fond du cœur, par cette douleur et cette allégresse, de daigner intercéder auprès de Dieu, afin qu’il ne nous arrive jamais de perdre Jésus par le péché mortel. Mais si ce malheur extrême nous arrivait, aide nous à le rechercher de nouveau avec la plus profonde douleur, jusqu’à ce que nous retrouvions sa miséricorde, surtout au moment de la mort. Nous pourrons, ainsi, nous réjouir au Paradis en ta compagnie et celle de ta bien-aimée épouse, pour glorifier éternellement la très Sainte Trinité. Amen.
    (Pater, Ave et Gloria Patri)


  • La Confession
    de M. L'Abbé c.p. Chanut

    La préparation de la confession

    Il ne saurait y avoir de confession sérieuse sans cette préparation que l'on appelle examen de conscience dont on attend la grâce de la contrition.

    L'examen de conscience
    - permet de se mieux connaître soi-même,
    - permet de découvrir des péchés auxquels on ne pense jamais,
    - permet de mieux orienter nos efforts et de mieux prendre des résolutions,
    - permet de mieux se confesser et de tirer davantage de grâces de la confession.

    L'examen de conscience se fait avant la confession, à l'église, ou chez soi, seul et dans le silence selon les conseils du Seigneur : Pour toi lorsque tu prie, entre dans ta chambre, ferme la porte et prie ton Père qui est présent dans ce qui est secret, et ton Père qui voit ce qui est secret, te le revaudra (Saint Matthieu VI 6).
    Il faut d'abord, prier pour demander l'aide de Dieu afin de bien chercher nos péchés, condition indispensable pour faire une bonne confession.

    Ainsi donc, lorsque vous serez seul et parfaitement tranquille, sûr de n'être pas dérangé, vous vous mettrez à genoux devant un crucifix, vous fermerez les yeux puis :
    - vous ferez lentement le Signe de la Croix ;
    - vous réciterez le Je confesse à Dieu ;
    - après un court temps de silence vous réciterez le Notre Père, le Je vous salue Marie et le Je crois en Dieu.
    Après cela, vous lierez (ou vous inventerez) une prière pour demander au Seigneur de vous aider à examiner votre conscience et de vous donner la grâce d'une bonne confession :

    Seigneur, aidez-moi à connaître mes péchés, éclairez-moi, ouvrez mes yeux, éloignez de moi le démon qui me cache la vérité, aidez-moi à connaître ce que j'ai fait contre vous, contre mon prochain et contre moi-même. Montrez-moi que j'ai péché par des actions mauvaises et méchantes, par des paroles déshonnêtes et fausses, par des pensées inconvenantes... Montrez-moi mes oublis et mes omissions à faire et à dire le bien. Seigneur, mettez en moi la grâce de regretter sincèrement le mal que j'ai fait et l'omission du bien. Faites-moi la grâce de la contrition par amour de Vous, d'une franche et bonne confession et d'une sincère réparation.

    O Marie, Mère de Dieu et ma Mère, en vertu de ce tendre et fidèle amour avec lequel Jésus, attaché à la Croix, vous a confiée à saint Jean, je me confie à vous. Je vous supplie de veiller sur moi, de m'assister et de ne pas me quitter pendant que j'examine ma conscience.

    Mon bon ange gardien, à qui la divine Providence m'a confié, je regrette de n'avoir pas été assez attentif à vos inspirations ; je vous demande, aujourd'hui, de m'éclairer, de me protéger, de me diriger et de me gouverner, pour que je fasse un bon examen de ma conscience.

    Après cette prière, vous pouvez commencer à examiner votre conscience. Il est nécessaire de vous munir d'un papier et d'un crayon et d'écrire vos péchés comme ils viennent.

    Ensuite, vous pourrez rédiger votre confession avec ordre (péché contre Dieu, contre le prochain, contre vous-même). Vous commencerez par écrire la date (approximative) de votre dernière confession et vous ajouterez :
    - si elle a été bien faite ou non,
    - si elle a été bien préparée ou non,
    - si vous y avez caché ou non quelque chose volontairement ou involontairement,
    - si vous avez bien fait pénitence,
    - si vous avez tenu votre résolution,
    - si vous avez ou non tenu compte de ce que le prêtre vous a dit en confession.

    Seigneur Jésus, pour accomplir convenablement mon pélerinage sur le tombeau des apôtres, j'ai décidé de venir confesser mes péchés pour obtenir votre pardon. Tel que j'aimerais me présenter devant vous à la fin de ma vie terrestre, je souhaite me tenir maintenant devant vous et, par la sainte communion, je veux vous recevoir, dans un coeur purifié et décidé à vous aimer.

    En commençant mon examen de conscience, je vous supplie de me communiquer vos grâces : donnez-moi votre lumière pour que je connaisse bien mes fautes, donnez-moi votre amour pour que je lés déplore avec une véritable contrition, donnez-moi votre vérité pour que je les accuse avec humilité et sans détour, donnez-moi votre force pour que fasse une sincère pénitence et une vraie réparation. Parce que je sais combien j'ai besoin d'être purifié et fortifié, j'implore votre pardon et je m'engage, autant que je le puis, avec le secours de votre sainte grâce, d'user de toutes les ressources de ma nature pour être converti et changer de vie afin de la rendre conforme à la vôtre.

    Il m'arrive souvent de prendre certaines résolutions, mais le temps passe si vite que je me présente devant vous en ayant à peine esquissé les efforts et les oeuvres que je m'étais proposé. Je vous demande pardon pour n'avoir pas prié comme je l'avais résolu, pour n'avoir pas accompli les sacrifices que j'avais décidés, pour n'avoir pas fait les charités que j'avais promises. Outre que je n'ai pas fait les pénitences que je voulais m'imposer au regard de mes fautes passées, je n'ai pas réparé toutes les injustices dont j'étais l'auteur et je n'ai pas réformé les habitudes qui m'éloignent de vous. En réparation, je m'attacherai à faire ce qui a manqué, de sorte qu'à l'offertoire de la messe, je puisse vous offrir mon observance attentive, mes exercices de piété et mes mortifications.

    Vous voulez, Seigneur, que je vous aime de tout mon coeur et que j'observe fidèlement vos commandements, mais je suis tellement soucieux des biens et des jugements du monde, j'ai tellement peur de ce que pourraient penser de moi mes contemporains, que je vous aime mal, souvent après les autres et même après les choses. Je détermine trop rarement mes paroles et mes actions en fonction de votre gloire, j'invoque trop rarement votre secours avant de parler ou d'agir. Je vous aime si peu que je n'ai jamais sérieusement pris la résolution de vous consacrer une partie précise du temps que vous me donnez, en revanche, pour mon travail comme pour mes loisirs, mes activités et mes repos sont calculés et prévus. Je vous demande l'éternité bienheureuse mais, chaque semaine, je ne vous donne qu'avec parcimonie quelques instants de piété. Ayant fait de mon travail une sorte de dieu jaloux, seul règlement incontournable de ma vie, j'en prends souvent prétexte pour éviter de participer à la prière publique autrement que quand j'y suis obligé.

    Par grâce, je crois, mais je ne donne pas une adhésion ferme aux vérités que vous nous avez révélées et que l'Eglise enseigne. Comment le ferai-je, puisque je prends trop peu soin de ma formation chrétienne ? Je suis médiocrement attentif à votre Parole que j'écoute sans recueillement et que je ne lis ni ne médite assez souvent ; non seulement je ne m'impose pas de fortifier ma foi par des lectures ou des instructions religieuses, mais il m'arrive de lire et d'écouter des choses que je sais nuire à ma foi. Mes lectures spirituelles sont si faibles que je n'ai même pas lu entièrement les feuilles que l'on met à ma disposition. Je vous demande régulièrement les dons de sagesse, d'intelligence et de conseil, mais je ne me donne pas les moyens de connaître votre enseignement.

    Quant à déclarer ma foi chrétienne, faisant fi du don de force que m'accordez, je préfère me réputer trop faible, et après avoir abandonné le discours, en raison de mes faibles lumières, je ne montre plus l'exemple. Dans ma vie privée, comme dans ma vie publique, mes actes ou mes paroles, calquées sur ceux des autres, ne témoignent pas que j'appartiens au Christ. Comment le ferai-je puisque je ne prends pas soin de ma prière ? La prière du matin, pourtant si courte et si simple, m'est devenue un tour de force inhabituel. Ma prière du soir est trop souvent une routine externe où je ne cherche pas un entretien avec vous, en esprit et en vérité. J'ai perdu l'habitude de vous remercier pour vos bienfaits que je ne cherche d'ailleurs pas à voir, de vous demander pardon pour mes fautes que je ne cherche d'ailleurs pas à connaître, d'invoquer votre secours et de prendre chaque jour une résolution précise, possible et utile à ma conversion. Je pense rarement à vous offrir mon travail, mes joies et mes souffrances ; j'ai trop peu recours à vous dans les difficultés, les dangers et les tentations. Je vous demande régulièrement le don de piété mais je ne me donne pas les moyens de m'affermir dans la prière.

    Je n'ai pas pour vous les attentions que je devrais avoir. Comment les aurais-je, puisque je n'ai guère de considération pour votre présence en moi ? L'orgueil me fait regarder les petits actes de piété comme des enfantillages parce que je n'ai pas l'humilité pour m'y plier. Il m'est arrivé de dire votre nom sans amour et sans respect, de plaisanter sur les choses saintes, de traiter avec mépris les petites oeuvres de piété, de ne m'être pas tenu dans les église avec toute la décence qui convient. J'ai parfois manqué de respect et de dévotion envers la Vierge Marie et envers les saints. Ma pratique religieuse est strictement circonscrite à l'obligation ; je suis la messe distraitement, sans chercher le sens des gestes et des attitudes, m'y refusant même, quelquefois. Je me suis aussi parfois laissé aller à quelques superstitions et je n'ai pas toujours fermement refusé la voyance, la magie et le spiritisme. Je vous demande régulièrement le don de la crainte de Dieu mais je ne me donne pas les moyens de fonder en moi le sens délicat de votre présence.

    Je professe que j'appartiens à l'Eglise et je n'hésite jamais à exiger impérieusement ses services, mais je n'en suis pas réellement le fils. Comment le serai-je puisque je la considère plus comme une institution d'hommes que comme l'épouse de Jésus Christ ? Je me réclame de notre Saint-Père le Pape, mais je lis peu les textes qu'il nous donne, je discute parfois les règles morales qu'il nous rappelle, je ne parle pas de lui avec le respect qui est dû au Souverain Pontife, vicaire de Jésus-Christ et il m'arrive rarement de prier à ses intentions et d'offrir pour lui mes peines et mes souffrances. Je dis que l'Eglise est ma mère, mais, trop souvent, je la traite comme un service public qui doit être à ma disposition. J'ai bien des difficultés à plier mon intelligence à l'obéissance de la foi quand elle m'enseigne les vérités qu'elle a reçu de vous, à plier ma volonté à l'observance des commandements quand elle m'invite à ce que vous ordonnez, à plier mon coeur aux sacrements et aux sacramentaux quand elle me transmet les grâces qu'elle reçoit de vous. Lorsqu'un ministre de l'Eglise, en chaire, me donne des conseils, m'indique des moyens spirituels, me montre les implications de ma foi, je suis prompt à soulever toutes les impossibilités possibles et imaginables pour éviter de mon convertir. Enfin, je réclame beaucoup des prêtres, mais je prie rarement pour eux et je ne participe pas selon mes moyens aux besoins matériels de l'Eglise.

    A la fin de votre examen de conscience, vous noterez votre (ou vos) résolution (s).
    Ce travail fini, vous réciterez votre acte de contrition puis vous direz : Que Dieu Tout-Puissant m'accorde le pardon, l'absolution et la rémission de mes péchés ; puis vous ferez le Signe de la Croix.
    Vous emporterez votre examen de conscience en confession ou vous en ferez la lecture.
    Après votre examen de conscience, vous pourrez écrire les questions de tous ordres que vous souhaiterez poser au prêtre.

    Comment examiner sa conscience

    Proposition de traduction française du texte latin donné aux pages 116, 117, 118 & 119 du RITUEL ROMAIN DE LA PENITENCE, sous le titre APPENDIX III : SCHEMA PRO CONSCIENCIAE DISCUSSIONE.

    I. Le plan d'examen de conscience, ici proposé, sera complété et adapté selon les conditions diverses de lieux ou de personnes.

    II. Avant de recevoir le Sacrement de Pénitence, en faisant son examen de conscience, il convient, avant tout, de s'interroger sur les points suivants :

    1. Suis-je poussé à m'approcher du Sacrement de Pénitence par un désir sincère de purification, de conversion, de renouvellement de vie et celui d'un amour plus profond de Dieu, ou bien serait-ce pour moi comme un fardeau dont je me charge le plus rarement possible ?

    2. Ai-je oublié, ou ai-je tu de propos délibéré, dans mes confessions passées, certains péchés graves (ou douloureux à avouer) ?

    3. Ai-je accompli la pénitence qui m'a été imposée ? Ai-je réparé les injustices dont j'ai été l'auteur ? Me suis-je proposé de réformer ma vie selon l'Evangile ? Me suis-je appliqué à mettre en pratique mes résolutions ?

    III. A LA LUMIERE DE LA PAROLE DE DIEU? QUE CHACUN EXAMINE SA VIE.

    Le Seigneur dit : TU AIMERAS LE SEIGNEUR TON DIEU DE TOUT TON COEUR, DE TOUTE TON AME ET DE TOUT TON ESPRIT. (Saint Matthieu XXII 37).

    1. Mon coeur est-il tourné vers Dieu de sorte que je l'aime en vérité plus que tout, comme un fils aime son père, dans la fidèle observance de ses commandements, ou bien suis-je plutôt soucieux des biens de ce monde ? Dans l'action, mon intention est-elle droite ?
    2. Ma foi en Dieu, qui nous a parlé par son Fils, est-elle solide ? Ai-je donné une adhésion ferme à l'enseignement de l'Eglise ? Ai-je pris soin de ma formation chrétienne, en étant attentif à la Parole de Dieu (dans l'Eglise) avec force et sans crainte ? Me suis-je montré de bon coeur chrétien dans ma vie privée ? Dans ma vie publique ?
    3. Ai-je ou non prié tous les matins et tous les soirs comme je le devais ? Ma prière est-elle un véritable entretien d'esprit et de coeur avec Dieu ou bien une simple routine externe ? Ai-je fait à Dieu l'offrande de mon travail, de mes joies, de mes souffrances, de mes peines ? Ai-je recours à Lui dans les tentations ?
    4. Ai-je envers le Nom de Dieu respect et amour, ou bien ai-je offensé Dieu par le blasphème, par le faux-serment ou encore en usant de son Nom avec inconvenance ? ai-je manqué de respect envers la Bienheureuse Vierge Marie, les Saints ou les Anges ?
    5. Suis-je fidèle au Jour du Seigneur (le Dimanche) et aux fêtes de l'église en prenant une part active, avec piété et attention, à l'assemblée liturgique et particulièrement à la Messe ? Me suis-je soumis aux préceptes de la confession annuelle et de la communion pascale ? Ai-je fait plus que ce qui est obligatoire ?
    6. Aurais-je d'autres dieux, c'est-à-dire quelque chose (ou quelqu'un) en quoi je me confie plutôt qu'en Dieu, comme les biens de ce monde, la richesse, la superstition, le spiritisme ou d'autres pratiques absurdes de magie ?

    IV. Le Seigneur dit : Tel est mon commandement : QUE VOUS VOUS AIMIEZ LES UNS LES AUTRES COMME JE VOUS AI AIME (Saint Jean XV 12).

    1. Ai-je un véritable amour de mon prochain, ou bien est-ce que je tire profit de mes frères en me servant d'eux dans mon intérêt ? Ou en leur faisant ce que je ne veux pas supporter de la part des autres ? Leur ai-je donné une grave occasion de pécher par des propos ou des actes mauvais ?
    2. Examinez si, dans votre famille, grâce à votre patience et un véritable amour, vous avez contribué au bien et au bonheur de tous les autres :
    - les enfants obéissent-ils à leurs parents ? Leur témoignent-ils du respect ? Leur viennent-ils en aide dans leurs besoins matériels et spirituels ?
    - les parents se préoccupent-ils de l'éducation chrétienne de leurs enfants et les soutiennent-ils de leur bon exemple et de leur autorité de parents ? Ne lassent-ils pas leur enfants ?
    - les époux sont-ils fidèles l'un à l'autre dans leur coeur et dans leur conduite envers autrui ?
    3. Ai-je une part de mes biens pour ceux qui m'apparaissent plus pauvres ? En ce qui dépend de moi, est-ce que je défends les opprimés ? Est-ce que je porte secours aux malheureux ? Est-ce que je viens en aide à ceux qui sont dans le besoin ? Ou bien ai-je eu du mépris pour mon prochain, surtout pour les pauvres, les infirmes, les vieillards et les étrangers ?
    4. Dans ma façon de vivre, ai-je souvenir de la mission que j'ai reçue lors de ma confirmation ? ai-je pris part aux oeuvres d'apostolat et de charité de l'Eglise ? Ai-je apporté mon soutien à l'Eglise et au monde dans leurs besoins ? Ai-je prié pour l'unité de l'Eglise ? Pour l'Evangélisation des peuples ? Pour la sauvegarde de la paix et de la justice ? etc.
    5. Me suis-je soucié du bien et de la prospérité de la communauté humaine dans laquelle je vis, ou bien suis-je dans la conduite de ma vie uniquement préoccupé de moi-même ? Suis-je pour ma part et selon mes moyens attaché à promouvoir la justice, l'honnêteté des moeurs, la concorde, l'amour dans la société humaine ? Ai-je rempli mes devoirs civiques ? Acquitté le juste impôt ?
    6. Dans mon travail ou ma fonction, suis-je juste, actif, honnête en accomplissant avec amour ma tâche pour la société ? Ai-je donné aux ouvriers et à ceux qui me servent un juste salaire ? Ai-je respecté mes promesses et mes engagements ?
    7. Ai-je accordé aux autorités légitimes l'obéissance et le respect qui leur sont dus ?
    8. Si quelque fonction ou quelque autorité m'ont été confiées, en fais-je l'exercice dans mon propre intérêt ou pour le bien des autres, en esprit de service ?
    9. Ai-je respecté la vérité et la fidélité ou bien ai-je fait du tort à autrui par des paroles trompeuses, des calomnies, des médisances, des jugements téméraires ou par la violation du secret ?
    10. Ai-je porté atteinte à la vie ? A l'intégrité physique ? A la réputation ? A l'honneur ? Aux biens des autres ? Leur ai-je causé quelque dommage ? Ai-je conseillé ou procuré l'avortement ? Ai-je entretenu de la haine pour quelqu'un? Me suis-je séparé avec animosité, injures, désir de vengeance ? Par égoïsme, me suis-je rendu coupable de négligence à témoigner de l'innocence de quelqu'un accusé injustement ?
    11. Ai-je volé du bien d'autrui ? Ai-je eu un désir désordonné et injuste, ou ai-je causé quelque dommage aux biens d'autrui ? Me suis-je soucié de restituer le bien d'autrui et de réparer les dommages commis ?
    12. Si j'ai souffert quelques injustice, ai-je été par amour du Christ disposé à la paix et à pardonner ou bien reste-t-il en moi de la haine et du désir de vengeance ?

    V. Le Seigneur dit : CELUI QUI AIME MES COMMANDEMENTS ET QUI LES GARDE, C'EST CELUI-LA QUI M'AIME. (Saint Jean XIV 21).

    1. Quelle est donc l'orientation profonde de ma vie? Suis-je entraîné par l'espérance de la Vie Eternelle ? Ai-je veillé au progrès de ma vie spirituelle ? Ai-je l'habitude de l'oraison ? De pieuses lectures ? De la méditation de la Parole de Dieu ? De la fréquentation des sacrements ? De la mortification ? Me suis-je attaché à vaincre mes défauts, mes tendances, mes affections dangereuses ? Ai-je raison gardé dans le boire, le manger , Poussé par l'orgueil et la vanité, me suis-je élevé en présence de Dieu avec du mépris pour d'autres m'estimant supérieur à eux ? Ai-je imposé à d'autres ma seule volonté en négligeant leur liberté et leurs droits ?
    2. Quel usage ai-je fait du temps, des forces et de dons que j'ai reçus de Dieu comme les talents de l'Evangile ? Tout cela me sert-il à me rendre de jour en jour plus parfait ? Ai-je été oisif et paresseux ?
    3. Ai-je supporté avec patience les souffrances et les adversité de la vie ? Comment ai-je mortifié mon corps pour accomplir ce qui manque à la Passion du Christ ? Ai-je observé la loi du jeûne et de l'abstinence ?
    4. Ai-je gardé mes sens et tout mon corps dans la pudeur et la chasteté comme le temple du Saint-Esprit appelé à la résurrection glorieuse et comme le signe de l'amour fidèle de Dieu pour les hommes, signe pleinement manifeste dans le sacrement de mariage ? Ai-je profané mon corps par la fornication, l'impureté, des paroles ou des pensées inconvenantes, par des action ou des désirs dépravés ? Me suis-je laissé aller à la sensualité , Me suis-je laissé aller à la sensualité ? Ai-je l'habitude de lectures, de conversations, de spectacles ou de divertissements opposés à l'honnêteté chrétienne et humaine ? Par le désordre de ma conduite, ai-je entraîner autrui au péché ? Dans l'usage du mariage, ai-je observé la loi morale ?
    5. Ai-je agi contre ma conscience par crainte ou par hypocrisie ?
    6. Ai-je toujours cherché à agir dans la vraie liberté des enfants de Dieu, selon la loi de l'Esprit, ou bien, quelque passion demeure-t-elle en moi dont je suis l'esclave.

    Pour faire un examen de conscience on peut s'aider des commandements de Dieu et de l'Eglise, les péchés capitaux, les vertus ou les béatitudes.

    --------------------------------------------------------

        COMMANDEMENTS DE DIEU
     

    1. Tu adoreras un seul Dieu et tu L'aimeras plus que tout.

    2. Tu ne prononceras le Nom de Dieu qu'avec respect.

    3. Tu sanctifieras le jour du Seigneur.


    4. Tu honoreras tes parents.


    5. Tu ne tueras pas.


    6. Tu ne feras pas d'impureté.


    7. Tu ne voleras pas.


    8. Tu ne mentiras pas.


    9. Tu n'auras pas de désir impur volontaire.


    10. Tu ne désireras pas injustement le bien des autres.

    --------------------------------------------------------

            COMMANDEMENTS DE L'EGLISE :

    1. Tu sanctifieras les Dimanches et les fêtes d'obligation ou de précepte
    (Noël, Pâques, l'Ascension, Pentecôte, l'Assomption, la Toussaint).


    2. Tu participeras à la Messe tous les Dimanches et fêtes d'obligation ou de précepte.


    3. Tu te confesseras au moins une fois l'an (avant Pâques).


    4. Tu communieras chaque année à Pâques.


    5. Tu jeûneras aux jours fixés par l'Eglise (Mercredi des Cendres et Vendredi Saint).


    6. Tu feras abstinence aux jours fixés par l'Eglise (les vendredis et le Mercredi des Cendres).


    7. Tu payeras les dîmes dues à l'Eglise (denier du culte, casuel, honoraires de Messe, quêtes).

    --------------------------------------------------------

            LES PECHES CAPITAUX

    1. l'ORGUEIL
    . l'ambition
    . la présomption
    . la vaine gloire


    2. l'AVARICE
    . injustice
    . tromperie
    . vol
    . trahison pour des biens
    . endurcissement du coeur envers les pauvres
    . inquiétude de l'esprit
    . oubli de Dieu et de l'éternité pour les biens de ce monde


    3. la LUXURE
    . impureté de pensée
    . impureté d'action
    . impureté de parole
    . impureté de regard (images, films, lectures)


    4. l'ENVIE et la JALOUSIE
    . calomnie
    . médisance
    . délation
    . trahison
    . rivalité
    . discorde
    . haine


    5. la GOURMANDISE


    6. la COLERE


    7. la PARESSE


     
     

    --------------------------------------------------------

            LES VERTUS :

     I. les VERTUS THEOLOGALES
    . la Foi
    . l'Espérance
    . la Charité (amour de Dieu, du prochain)


    II. les VERTUS CARDINALES
    . la prudence
    . la justice
    . la force
    . la tempérance


    III. les VERTUS opposées aux PECHES CAPITAUX
    . humilité
    . détachement
    . chasteté
    . charité (solidarité)
    . tempérance
    . patience
    . courage
     
     

    --------------------------------------------------------

            LES BEATITUDES

    1. Heureux les pauvres en esprit.
    2. Heureux les doux.
    3. Heureux les affligés.
    4. Heureux ceux qui ont faim.
    5. Heureux les miséricordieux.
    6. Heureux les coeurs purs.
    7. Heureux les artisans de paix.
    8. Heureux les persécutés pour Dieu.

    ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
    La confession

    Quand arrive le moment d'aller vous confesser, prenez avec vous l'examen de conscience que vous avez rédigé et rendez vous à l'église.
    Allez d'abord vous recueillir devant le Saint-Sacrement où vous réciterez :
    - l'acte d'Adoration,
    - l'acte de Foi,
    - l'acte d'Espérance,
    - l'acte de Charité,
    - le Je confesse à Dieu,
    - le Notre Père,
    - le Je crois en Dieu,
    - le Je vous salue Marie.

    Vous ferez ensuite une prière pour demander au Seigneur la grâce d'une bonne confession en lui disant ce que vous attendez de son pardon, combien vous regrettez vos fautes et ce que vous avez décidé de prendre comme résolution (s).

     A vous fontaine de miséricorde, ô Dieu, voici que je viens, moi pécheur ; daignez donc me laver, moi impur. O soleil de justice, illuminez un aveugle. O médecin éternel, guérissez un blessé. O Roi des rois, revêtez un dépouillé. O médiateur de Dieu et des hommes, réconciliez un coupable. O bon Pasteur, ramenez un errant.

    Accordez, ô Dieu, la miséricorde à un misérable, l'indulgence à un criminel, la vie à un mort, la justification à un impie, l'onction de la grâce à un endurci.

    O très clément, rappelez-moi quand je fuis, attirez-moi quand je résiste, relevez-moi quand je tombe, soutenez-moi quand je marche. Ne n'oubliez pas quand je vous oublie, ne m'abandonnez pas quand je vous abandonne, ne me méprisez pas quand je pèche. Car en péchant, je vous ai offensé, mon Dieu, j'ai lésé mon prochain, je ne me suis pas épargné moi-même.

    J'ai péché, mon Dieu, par fragilité contre vous, Père tout-puissant, par ignorance contre vous, Fils très sage, par malice contre vous, Esprit-Saint clément ; en tout cela je vous ai offensé, Trinité sublime.

    Ah ! malheureux, combien nombreuses et grandes, combien diverses ont été mes fautes ! Je vous ai abandonné, Seigneur, et devant votre bonté je le déplore, par un amour mauvais, par une mauvaise crainte, et je préférai vous perdre que manquer de ce que j'aimais ou affronter ce que je craignais. O mon Dieu, que j'ai fait de mal en parole et en action, péchant secrètement, ouvertement et opiniâtrement !

    Je vous supplie donc, eu égard à ma fragilité, de ne pas regardez à mon iniquité, mais à votre immense bonté, et de remettre avec clémence ce que j'ai fait, me donnant la douleur du passé et une efficace vigilance pour l'avenir. Amen.
    Saint Thomas d'Aquin

    Si vous devez attendre pour vous confesser, vous pouvez lire des passages de l'Evangile ou des psaumes, mais vous devez absolument vous garder de bavarder ou d'être distrait.
    Arrivé devant le Prêtre, vous vous mettez à genoux et vous dites :

    Bénissez-moi, mon père, parce que j'ai péché.
    Le Prêtre vous donne la bénédiction, vous faites le Signe de la Croix
    puis vous récitez le Je confesse à Dieu :
    Je confesse à Dieu Tout-Puissant,
    je reconnais devant mes frères,
    que j'ai péché en pensées, en paroles,
    par actions et par omissions.
    Oui, j'ai vraiment péché.
    C'est pourquoi je supplie la Vierge Marie,
    les Anges, tous les Saints et vous aussi, mon Père,
    de prier pour moi le Seigneur notre Dieu.
     
    Vous dites depuis combien de temps vous ne vous êtes pas confessé puis vous accusez vos péchés en lisant votre examen de conscience. Vous veillerez à parler assez fort pour que le Prêtre vous entende et assez bas pour que personne d'autre ne puisse entendre. Il est parfois utile de se situer (j'ai tel âge, je suis marié, j'ai tant d'enfants, j'exerce telle profession, etc.) A la fin de votre confession, vous ajouterez :
    m'accuse encore de tous les péchés
    que j'aurai pu oublier involontairement
    et de tous ceux de ma vie passée ;
    j'en demande pardon à Dieu,
    et, à vous, mon Père,
    pénitence et absolution si vous m'en jugez digne.

    Vous écoutez alors les avis et les conseils du confesseur, vous répondez à ses questions aussi exactement que possible ; vous pouvez aussi lui poser toutes les questions que vous jugez utiles.

    Au cas où le Prêtre ne vous aurait pas prescrit de pénitence vous la lui demandez, puis vous récitez votre acte de contrition, que le Prêtre vous le demande ou non :
    Mon Dieu, j'ai un très grand regret de vous avoir offensé
    parce que vous êtes infiniment bon, infiniment aimable
    et que le péché vous déplaît ; je prends la ferme résolution,
    avec le secours de votre sainte grâce, de ne plus vous offenser,
    de faire pénitence et de mieux vivre à l'avenir.

    Le Prêtre vous donne alors l'absolution et vous vous signez lorsqu'il trace le Signe de la Croix :
    Que Dieu Notre Père vous montre sa miséricorde ; par la mort et la résurrection de son Fils, Il a réconcilié le monde avec Lui et il a envoyé l'Esprit-Saint pour la rémission des péchés : par le ministère de l'Eglise, qu'Il vous donne le pardon et la paix. Et moi, par son autorité, je vous pardonne tous vos péchés au Nom eu Père et du Fils X et du Saint-Esprit.

    Vous répondez : Amen.
    Vous remerciez le Prêtre et vous vous retirez pour aller faire votre pénitence.

    La pénitence

    La pénitence que le Prêtre vous a prescrite est à faire le plus tôt possible, donc, logiquement, avant de quitter l'église (sauf avis contraire du confesseur ou impossibilité).
    Quoi qu'il en soit, après la confession, il est bon que vous retourniez devant le Saint-Sacrement pour remercier le Seigneur et lui demander d'être gardé en état de grâce. Après quoi, il est bon de prier pour le Prêtre qui vous a donné le pardon de Dieu.

     Seigneur,vous qui êtes la résurrection et la vie, je vous bénis de tout mon coeur et je vous remercie pour la grâce que vous m'avez faite en me retirant de la mort de mes péchés.

    Je vous bénis de tour mon coeur et je vous remercie, non seulement pour m'avoir accordé le pardon des péchés que j'ai commis par ma propre volonté, mais aussi pour la protection par laquelle vous m'avez protégé de tous ceux que j'aurais pu commettre.

    Cependant, Seigneur, ma faiblesse implore encore votre grâce et votre miséricorde : faites que je sache, chaque jour, examiner ma vie et y trouver les raisons de vous demander pardon pour mes fautes et de vous rendre grâce pour vos bienfaits ; faites que je trouve plus de satisfactions à faire votre sainte volonté que dans je n'en ai trouvé dans les faux plaisirs que j'ai cherchés avec tant d'ardeur ; soutenez-moi par votre main puissante afin de me garantir des chutes auxquelles je suis sujet.

    O Seigneur, envoyez en moi votre Esprit pour qu'il m'apprenne à choisir les vérités que vous m'avez révélées, plutôt que mes propres raisonnements, à observer les commandements que vous m'avez donnés, plutôt que ma propre volonté, à recevoir les secours que vous m'avez préparés, plutôt que mes propres remèdes. Pour ne pas succomber à la tentation, être délivré du mal et rester pardonné, je veux sanctifier votre Nom par la conversion de mon coeur, faire advenir votre règne par la conversion de mon intelligence, faire votre volonté par la conversion de mes habitudes ; je veux recevoir le pain quotidien de votre grâce et apprendre à pardonner.

    Sainte Vierge Marie, Mère de Dieu et ma Mère, je me réfugie en vous : protégez-moi, instruisez-moi et guidez-moi. Selon le merveilleux exemple que vous nous avez donné, apprenez-moi à ne plus considérer mes seuls intérêts mais à connaître que le bien que fais et le mal que je souffre servent pour le salut du monde.

    Mon bon ange gardien, à qui la divine Providence m'a confié, éclairez-moi, protégez-moi, dirigez-moi et gouvernez-moi, aujourd'hui, tous les jours de ma vie et à l'heure de ma mort.

    Abbé c.p. Chanut
     


  • 1re station

    Jésus est condamné à mort.
    Mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de coeur.  (Mt 11, 29)
    _________________________________

    2e station

    Jésus se charge de sa croix.
    Qui veut venir après moi, qu'il se renonce et porte sa croix chaque jour. (Lc 9, 23)
    _________________________________

    3e station

    Jésus tombe pour la première fois.
    Voici l'agneau de Dieu, voici celui qui ôte le péché du monde. (Jn 1, 29)
    _________________________________

    4e station

    Jésus rencontre sa sainte mère.
    Il faut que je sois aux affaires de mon père. (Lc 2, 49)
    _________________________________

    5e station

    Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa croix.
    Ce que vous avez fait au plus petit d'entre les miens, c'est à moi que vous l'avez fait. (Mt 25, 40)
    _________________________________

    6e station

    Véronique essuie le visage souillé de Jésus.
    Qui me voit, voit le père. (Jn 14, 9) 
    _________________________________

    7e station

    Jésus tombe pour la deuxième fois.
    Venez à moi, vous tous qui ployez sous le fardeau, et je vous soulagerai. (Mt 11, 28)
    _________________________________

    8e station

    Jésus console les femmes de Jérusalem.
    Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi, pleurez sur vous-mêmes. (Lc 23, 28-31)
    _________________________________

    9e station

    Jésus tombe pour la troisième fois.
    Quiconque s'abaisse sera élevé. (Lc 14, 11)
    _________________________________

    10e station

    Jésus est dépouillé de ses vêtements.
    Quiconque ne renonce pas à tout ce qu'il possède ne peut être mon disciple. (Lc 14, 33)
    _________________________________

    11e station

    Jésus est cloué sur la croix.
    Je suis descendu du ciel, non pour faire ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé. (Jn 6, 38)
    _________________________________

    12e station

    Jésus meurt sur la croix.
    Quand j'aurai été élevé de terre, j'attirerai tous les hommes à moi. (Jn 12, 32)
    _________________________________

    13e station

    Jésus est détaché de la croix et remis à sa mère:
    Ne fallait-il pas que le Christ souffre pour entrer dans sa gloire? (Lc 24, 26)
    _________________________________

    14e station

    Jésus est déposé dans le tombeau.
    Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il demeure seul, S'il meurt, il porte beaucoup de fruit. (Jn 12, 24-25)


    votre commentaire

  •  

    Crainte de Dieu, piété, science, force, conseil, intelligence, sagesse... autant de dons de l’Esprit Saint à demander
    Tel est l’objet de cette neuvaine qui vous réserve une méditation chaque jour sur l’un de ces dons.
     
     

    Premier jour

    Prière à l’Esprit sanctificateur

    Ô Esprit sanctificateur, je me prosterne devant Vous et je Vous adore dans le plus profond anéantissement de mon âme. Je Vous remercie de toutes les grâces que Vous m’avez faites jusqu’à ce jour, et je Vous demande pardon d’y avoir si mal correspondu. Ô Esprit-Saint, n’ayez pas égard à mes péchés, mais seulement à Votre infinie miséricorde et à Votre désir si ardent de me sanctifier. Je veux désormais Vous contenter pleinement. Par le passé, j’ai été un pécheur ingrat, mais il n’en sera plus ainsi à l’avenir. Je renonce dès maintenant au péché et à toutes les affections terrestres, je veux me consacrer entièrement à Votre amour.

    Mais je ne puis rien par moi-même. C’est à Vous, ô Esprit sanctificateur, d’opérer cette grande merveille de faire de moi un saint. Cela ne Vous est pas difficile. Vous avez fait dans le passé de si admirables chefs-d’oeuvre de sainteté. N’est-ce pas Vous qui avez formé le corps et l’âme adorables de Jésus-Christ, chef et modèle de tous les prédestinés ? N’est-ce pas Vous encore qui avez mis à l’abri de toute souillure l’âme de la très Sainte Vierge Marie, et L’avez élevée à la plus haute sainteté ? Et, dans le cours des siècles, combien d’âmes Vous avez préservées du péché, ou purifiées après leurs fautes, pour les conduire ensuite, par Vos dons divins, jusqu’au sommet de la perfection ! Ô Saint-Esprit, ce que Vous avez fait pour d’autres, Vous pouvez le faire aussi pour moi. Non seulement Vous le pouvez, mais Vous le voulez : c’est là Votre mission spéciale, faire de nous des saints.

    Ayez donc pitié de moi, pauvre pécheur ; ne me rejetez pas, quelque indigne que je sois de Vos bontés. Je ne veux plus mettre obstacle aux opérations de Votre grâce ; je me livre à elle sans réserve. Lavez-moi dans les larmes de la pénitence et dans le sang de Jésus-Christ. Éclairez-moi de Vos divines lumières. Embrasez-moi des saintes ardeurs de la charité. Donnez-moi l’amour de l’oraison et de toutes les vertus que Vous voulez voir en moi. Ô Père des pauvres, ô Dispensateur des dons célestes, exaucez mon humble prière ; je Vous en conjure, par les mérites du Rédempteur et par l’intercession de Votre chère Épouse, la Sainte Vierge Marie. Faites que je sois tout à Vous comme Vous voulez être tout à moi. Conduisez-moi Vous-même au séjour des bienheureux, afin qu’après Vous avoir beaucoup aimé sur la terre, je continue à Vous aimer dans le ciel, conjointement avec le Père et le Fils, pendant les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

    7 Je Vous salue, Marie..., 7 Gloire au Père...

    Deuxième jour

    Prière pour obtenir le don de Crainte

    Ô Esprit-Saint, esprit d’amour et de vérité, source adorable de toute perfection, je Vous adore et Vous remercie de tous les bienfaits dont Vous m’avez comblé. Que de fois, par le passé, je Vous ai contristé et chassé de mon coeur ! j’ai mérité bien souvent d’être abandonné de Vous et précipité dans l’abîme éternel. Et pourquoi donc ce malheur m’est-il arrivé ? Parce que Votre saintecrainte n’était pas dans mon âme. Aujourd’hui, je le regrette sincèrement, je déteste tous mes péchés, j’en ressens la plus vive douleur. Je ne cesserai de les pleurer jusqu’à mon dernier soupir. Daignez, ô Esprit-Saint, oublier toutes mes ingratitudes. Accordez-moi, je Vous en supplie, cette crainte salutaire qui m’a tant manqué par le passé. Qu’elle m’entretienne tout le reste de ma vie dans l’esprit de componction, qu’elle m’inspire une telle haine du péché, que, plus jamais, je ne le laisse rentrer dans mon coeur. Donnez-moi la crainte filiale qui me pénètre d’un profond respect pour Dieu et pour les choses de Dieu, qui me fasse éviter les plus petites fautes de peur de Lui déplaire, qui me préserve de la tiédeur à Son service et de la routine dans mes exercices de piété. Grâce à ce don inestimable de Votre crainte, je serai dans l’abondance de tous les biens ; je mènerai une vie sainte, heureuse, pleine de vertus et de mérites ; je marcherai à grands pas dans le chemin de la perfection. J’obtiendrai, enfin, la grâce de mourir en prédestiné, et d’aller au ciel jouir des douceurs ineffables que Vous réservez à ceux qui Vous craignent.

    Ô Esprit-Saint, je Vous en conjure, au nom et par les mérites de Jésus-Christ, par l’intercession de Votre Épouse sans tache, la très Sainte Vierge Marie, accordez-moi le don précieux de Crainte. Ainsi soit-il.

    7 Je Vous salue, Marie..., 7 Gloire au Père...

    Troisième jour

    Prière pour obtenir le don de Piété

    Ô Esprit-Saint, abîme de bonté et de douceur, je Vous adore et Vous remercie de toutes les grâces que Vous m’avez accordées, spécialement de m’avoir revêtu de la sublime dignité d’enfant de Dieu. Malheureusement, je n’ai pas vécu d’une manière digne de ce grand privilège. Par mes innombrables péchés, je me suis révolté contre mon Père céleste, je Lui ai tourné le dos et me suis rangé parmi Ses pires ennemis. Mais Vous avez eu pitié de moi, ô Esprit-Saint, Vous m’avez excité au repentir et obtenu, je l’espère, mon pardon. Vous m’avez rendu ma dignité première, mon beau titre d’enfant de Dieu ; soyez-en béni à jamais !

    Daignez mettre le comble à Vos bontés, en m’envoyant le véritable esprit des enfants de Dieu : l’esprit de Piété, qui me donne, pour Dieu, des sentiments de filial amour et de douce confiance, et, pour le prochain, un coeur tendre et compatissant.

    Esprit-Saint, divin consolateur des âmes, je Vous supplie, par les mérites de Jésus-Christ et par l’intercession de la Vierge Marie, daignez attendrir mon coeur si dur et si insensible. Bannissez-en la défiance à l’égard de Dieu et ces craintes exagérées qui ôtent le courage et la ferveur ; chassez-en aussi l’envie et la rudesse pour le prochain, si contraires à l’amour qui doit régner entre frères. Alors, ô Esprit-Saint, le service de Dieu me sera agréable, son joug me paraîtra doux et léger, mes rapports avec le prochain seront empreints de la céleste suavité de Votre onction, je courrai dans la voie de Vos commandements, parce que Vous aurez dilaté mon coeur.

    Ô Marie, tendre Épouse du Saint-Esprit, obtenez-moi le beau don de Piété. Ainsi soit-il.

    7 Je Vous salue, Marie..., 7 Gloire au Père...

    Quatrième jour

    Prière pour obtenir le don de Science

    Ô Esprit-Saint, Dieu de lumière et d’amour, je Vous adore et Vous remercie de tous Vos bienfaits, spécialement de m’avoir donné une intelligence pour Vous connaître et un coeur pour Vous aimer. Du fond de l’abîme de ténèbres où je suis plongé, je crie vers Vous, Vous suppliant de projeter sur moi les rayons lumineux du don de Science. Sans cette divine clarté, je m’égarerai encore, comme je l’ai fait si souvent par le passé, et je me perdrai pour toute l’éternité, en cherchant mon bonheur dans les créatures et en mettant en elles ma fin dernière. Avec le don de Science, au contraire, je ne verrai dans les choses créées que des moyens d’aller à Dieu ; je n’en userai que pour autant qu’elles me conduiront à Lui, et je m’en abstiendrai, si elles doivent m’en détourner. Alors, je serai saintement indifférent à la richesse ou à la pauvreté, à l’honneur ou au mépris, à la santé ou à la maladie, à une vie longue ou à une vie courte ; je n’aimerai et ne chercherai en toute chose que l’adorable volonté de Dieu.

    Et, quand il plaira à cette sainte volonté que je sois dans la douleur et l’humiliation, éclairé par le don de Science sur le prix des tribulations, je les embrasserai avec joie, comme des moyens de trouver Dieu plus sûrement et de Le posséder plus parfaitement. Ainsi, rien au monde ne me détournera plus de ma fin dernière ; tout, au contraire, servira à me faire avancer, à Le connaître plus clairement, à L’aimer plus ardemment, à Le servir plus fidèlement, en attendant que j’aille, enfin, Le posséder dans le ciel, et qu’à la lumière de la gloire, je Le contemple face à face et L’aime parfaitement pendant toute toute l’éternité. Ainsi soit-il.

    Ô Marie, très digne Épouse du Saint-Esprit, obtenez-moi la Science qui fait les Saints.

    7 Je Vous salue, Marie..., 7 Gloire au Père...

    Cinquième jour

    Prière pour obtenir le don de Force

    Ô Esprit-Saint, Dieu tout-puissant, qui avez si merveilleusement transformé les Apôtres en les rendant, de faibles et timides qu’ils étaient, tellement forts et intrépides qu’aucune puissance créée ne put jamais les ébranler ; Vous qui avez soutenu les martyrs dans leurs supplices, les saints confesseurs dans leurs travaux et leurs combats, et avez aidé tant d’âmes à boire au calice de la douleur ; voyez humblement prosternée devant Vous la plus faible et la plus misérable de Vos créatures. Ah ! si je Vous avais toujours invoqué dans le danger et dans la tentation, jamais je n’aurais eu le malheur de Vous offenser. Mais le mal est fait, je n’ai plus qu’à le regretter et à le pleurer. Je ne veux plus à l’avenir me fier à mes propres forces ; c’est pourquoi, j’implore Votre puissant secours.

    Ô Esprit-Saint, c’est en Vous seul que j’espère, c’est de Vous seul que j’attends mon salut. Communiquez-moi, je Vous en conjure, Votre don de Force qui me rende invincible. Alors, je ne craindrai plus mes ennemis, Vous me ferez la grâce de les vaincre entièrement et toujours ; je ne craindrai plus les travaux, quelque pénibles qu’ils puissent être, Vous me donnerez le courage de m’y livrer avec une ardeur infatigable ; je ne craindrai plus les mépris et les souffrances, Votre divine onction me les fera endurer avec patience et avec joie ; je ne craindrai plus même la mort, Vous me soutiendrez à cette heure suprême, et je l’accepterai généreusement en union avec celle de mon Sauveur sur la croix. J’irai alors dans le ciel jouir des fruits glorieux de mes travaux, de mes souffrances et de mes combats. Tout l’honneur en reviendra à Vous, ô Esprit-Saint, ainsi qu’au Père et au Fils. Je Vous en bénirai éternellement avec la multitude des Anges et des Saints.

    Ô Marie, Vous qui êtes la Femme forte et la chaste Épouse du Saint-Esprit, obtenez-moi le don de Force.

    7 Je Vous salue, Marie..., 7 Gloire au Père...

    Sixième jour

    Prière pour obtenir le don de Conseil

    Ô Esprit-Saint, qui, dans Votre amour infini, voulez être notre guide dans les sentiers de cette misérable vie, afin de nous conduire sûrement à notre fin dernière, je Vous adore et Vous remercie des charitables conseils que Vous m’avez donnés jusqu’à ce jour. Que ne les ai-je toujours suivis ! Je n’aurais pas en ce moment tant de fautes à me reprocher. J’ai préféré trop souvent me laisser conduire par l’ange des ténèbres, par mes sens et mes passions. Je reconnais et je déplore amèrement les tristes écarts qui ont résulté de cette incroyable folie.

    Esprit d’amour et de miséricorde, ayez pitié de moi et pardonnez-moi. Je reviens à Vous et je ne veux plus d’autre guide que Vous. Me voici, résolu de Vous suivre partout où il Vous plaira de me conduire. Parlez, Seigneur, Votre serviteur Vous écoute. Montrez-moi la voie dans laquelle Vous voulez que je marche, indiquez-moi Vos sentiers. Que Votre don de Conseil me dirige pas à pas, afin que je ne m’écarte jamais de la voie que Vous m’avez tracée. Qu’il m’inspire toujours ce qu’il y a de plus agréable à Vos yeux, me préserve de toute illusion et me fasse avancer rapidement dans la sainteté. Qu’il me mette, enfin, en possession de ma fin dernière, et que je repose en elle éternellement, dans la contemplation et l’amour du Père, du Fils et de Vous-même, ô Esprit-Saint, qui procédez de l’un et de l’autre. Ainsi soit-il.

    7 Je Vous salue, Marie..., 7 Gloire au Père...

    Septième jour

    Prière pour obtenir le don d’Intelligence

    Ô Esprit-Saint, qui Vous plaisez à faire briller Votre lumière sur les âmes humbles, droites et pures, tandis que Vous la refusez aux orgueilleux, aux prudents du siècle et à tous ceux qui sont esclaves de leurs passions ; je ne mérite pas que Vous m’éclairiez, moi si orgueilleux, si misérable et si sensuel. Les péchés innombrables que j’ai commis, mes attaches aux créatures, mes passions immortifiées ont accumulé sur mon âme d’épais nuages que les rayons de Votre lumière ne peuvent pénétrer.

    Oh ! je Vous en supplie, par les mérites de Jésus-Christ et par l’intercession toute-puissante de Votre chère Épouse, la très Sainte Vierge Marie, daignez dissiper ces nuages, en me pardonnant tous mes péchés, en détachant entièrement mon coeur des affections terrestres. Faites briller sur mon âme, malgré son indignité, les célestes rayons du don d’Intelligence, afin qu’elle découvre les beautés cachées des vérités de la foi et des mystères de la religion. À la vue de ces splendeurs, mon coeur s’enflammera d’amour pour Dieu et de zèle pour Le faire aimer aussi des autres ; il fera ses délices de la prière et de l’oraison, il soupirera sans cesse après la Beauté incréée, après le face à face divin. Ô Esprit-Saint, ne méprisez pas ma prière, ne me laissez pas plus longtemps dans l’obscurité. Accordez-moi le don d’Intelligence : alors, je vivrai d’une vie nouvelle, d’une vie d’amour et de ferveur, en attendant que j’aille vivre auprès de Vous dans le ciel de la vie des bienheureux.

    Ô Marie, Épouse chérie de l’Esprit de vérité, obtenez-moi, je Vous prie, le don précieux d’Intelligence.

    7 Je Vous salue, Marie..., 7 Gloire au Père...

    Huitième jour

    Prière pour obtenir le don de Sagesse

    Ô Esprit-Saint, qui, par Votre don admirable de Sagesse, élevez les âmes à la plus haute sainteté, en les unissant étroitement à leur fin suprême, j’ai honte de paraître devant Vous, moi, misérable pécheur. Que de fois, aveugle que j’ai été, n’ai-je pas mis ma fin dernière dans les créatures en cherchant en elles les satisfactions que désirait mon coeur ! J’ai été sage de cette sagesse diabolique et charnelle qui n’est à Vos yeux qu’abomination et folie. Aujourd’hui, éclairé de Votre divine lumière, je reconnais mes égarements, je les déplore du fond de mon coeur et les déteste sincèrement.

    Quelle que soit mon indignité, envoyez-moi, s’il Vous plaît, la divine Sagessse. Elle seule m’apprendra à ne plus goûter que Dieu et les choses de Dieu, à juger toutes les choses d’après le rapport qu’elles ont avec Lui ; alors, tous les biens et tous les plaisirs de la terre ne m’inspireront plus que du dédain. Dieu seul sera l’objet de tous mes soupirs, de tout mon amour. Oui, je L’aimerai, ce seul et unique Bien, Bien suprême et éternel. Je m’unirai à Lui, je me transformerai en Lui, et, ne pouvant pas encore Le posséder et Lui ressembler dans la béatitude, je Le posséderai et Lui ressemblerai, du moins, dans la douleur. Que mon ambition soit, désormais, de reproduire en moi l’image de l’Homme-Dieu, en aimant et en recherchant le mépris et la souffrance. Je ne dirai plus alors : « Qui me donnera des ailes et je m’envolerai et je me reposerai, » car, ces ailes, Votre don de Sagesse me les aura données. Grâce à elles, j’arriverai au but de mes ardents désirs. Comme Votre épouse fidèle, je pourrai dire en toute vérité : « J’ai trouvé Celui que mon coeur aime, je Le tiendrai et ne Le quitterai pas. »

    Ô Marie, Siège de la Sagesse, obtenez-moi ce don inestimable qui me fera trouver le ciel sur la terre.

    7 Je Vous salue, Marie..., 7 Gloire au Père...

    Neuvième jour

    Prière à Marie, Épouse chérie du Saint-Esprit

    Ô Marie, très digne Épouse du Saint-Esprit et Mère bien-aimée de mon âme, Vous qui, dès le premier moment de Votre existence, avez été ornée des dons du Saint-Esprit et les avez fait admirablement fructifier par une fidélité constante et un amour toujours croissant, daignez jeter un regard de compassion sur Votre enfant si pauvre, si indigne, prosterné ici à Vos pieds. Je le confesse, à ma honte et à ma confusion, j’ai bien des fois, par mes péchés, contristé le Saint-Esprit et perdu le trésor de Ses dons ; j’ai été cause de la Passion et de la mort de Votre divin Fils ; j’ai abreuvé d’amertume Votre Coeur maternel. Ô Mère de miséricorde, je m’en repens de tout mon coeur, obtenez-moi pardon, oubliez toutes les peines que je Vous ai faites. Je suis résolu de me donner à Dieu sans réserve.

    Ô Marie, qui, par Vos ardents désirs et Vos prières ferventes, avez autrefois attiré le Saint-Esprit sur les Apôtres, priez-Le aussi pour moi. Par le mérite de Vos sept douleurs, obtenez-moi les sept dons du Saint-Esprit, ainsi que la grâce d’y correspondre fidèlement.

    Obtenez-moi le don de Crainte, qui me fasse pleurer le reste de ma vie les péchés que j’ai commis, et éviter désormais tout ce qui déplaît à Dieu.

    Obtenez-moi le don de Piété, qui me pénètre, à l’égard du Père céleste, d’une tendre confiance et d’un filial amour ; qu’il me fasse trouver, par sa douce onction, le joug du Seigneur léger et suave.

    Obtenez-moi le don de Science, qui m’élève vers Dieu par le moyen des créatures, et m’apprenne l’art difficile d’en user ou de m’en abstenir selon qu’elles me conduisent à ma fin dernière ou qu’elles m’en détournent.

    Obtenez-moi le don de Force, qui me rende capable de vaincre toutes les tentations du démon, d’accomplir toujours parfaitement mes devoirs et de souffrir généreusement toutes les tribulations de cette vie.

    Obtenez-moi le don de Conseil, qui me fasse choisir constamment les moyens les mieux appropriés à ma fin dernière et me fasse discerner, dans les occasions difficiles, ce qu’il faut faire pour plaire à Dieu.

    Obtenez-moi le don d’Intelligence, qui me découvre la splendeur des vérités et des mystères de notre sainte religion.

    Obtenez-moi, enfin, le don de Sagesse, qui me fasse connaître le vrai bonheur, porter sur toute chose un jugement sain, goûter Dieu et Sa très sainte volonté en tout.

    Ô Vierge fidèle, faites que je ne perde plus jamais ces dons si précieux ; mais qu’à Votre exemple, je les conserve et les fasse fructifier jusqu’à la mort. Faites, enfin, ô douce Mère, qu’après m’être laissé diriger en cette vie par le Saint-Esprit, j’aie le bonheur d’être introduit par Lui dans le ciel, pour aimer et louer à jamais, en union avec Vous, l’adorable Trinité, à qui soient rendus tout honneur et toute gloire.

    7 Je Vous salue, Marie..., 7 Gloire au Père...


    votre commentaire
  • Mystères joyeux
    (lundi, mardi, mercredi)

          1. L'Annonciation
          2. La visitation de Marie à sa cousine Élisabeth
          3. La Nativité
          4. La présentation de Jésus au Temple
          5. Le recouvrement de Jésus au Temple

    Mystères douloureux (jeudi, vendredi)

          1. L'agonie de Jésus à Gethsémani
          2. la flagellation
          3. Le couronnement d'épines
          4. Le portement de la croix
          5. La mort en croix

    Mystères glorieux (samedi, dimanche)

          1. La Résurrection
          2. L'Ascension
          3. La Pentecôte
          4. L'Assomption de Marie au ciel
          5. Le couronnement de la Vierge au ciel

    Prière finale

    Seigneur Dieu, ton Fils unique nous a acquis par sa vie,
    sa mort et sa résurrection
    le bienfait du salut éternel.
    À nous qui honorons ces mystères
    par le très saint Rosaire
    de la bienheureuse Vierge Marie,
    accorde-nous la grâce d'imiter
    ce qu'ils renferment et d'obtenir ce qu'ils promettent.
    Par Jésus le Christ, notre Seigneur.
    Amen.


    votre commentaire